Autour du PSG
Rothen, concernant Aurier : « On n’est personne pour juger »
Après la sortie de Blaise Matuidi dans les médias pou exprimer son soutien à Serge Aurier, les réactions continuent d’affluer autour de ce sujet. L’ancien joueur du Paris Saint-Germain, Jérome Rothen a donc réagit sur BeI, Sports traduisant la difficulté à laquelle Nasser Al-Khelaïfi se (le président du club) retrouve confronté.
Interrogé sur la possibilité de Serge Aurier d’être conservé par le club de la capitale, Rothen a préféré se défausser et plaindre le président parisien pour la décision qu’il sera amené à prendre.
« On n’est personne pour juger. C’est au groupe de dire ce qu’il en est. C’est bien que Matuidi se positionne ainsi, cela veut dire que la porte est entrouverte. Mais ce n’est pas sûr que Nasser Al-Khelaïfi aille dans le même sens. Surtout que certains joueurs, des cadres, ont refusé de répondre face à la presse. Et puis il y a le coach, son avis est important. Il l’a fait venir à Paris et l’a fait progresser. Ce n’est pas sûr qu’il ait digéré. C’est un choix difficile à faire. Je n’aimerais pas être le président maintenant, avec une décision aussi difficile à faire. »
Le cas Aurier est un sujet épineux. Le groupe aura évidemment son mot à dire, mais Al-Khelaïfi devra aussi veiller à ne pas froisser Laurent Blanc, le plus durement attaqué dans la vidéo. Avec le temps, les tensions semblent s’apaiser et l’entraîneur parisien moins virulent, même s’il n’oubliera sans doute pas le dérapage du latéral droit.
Le club peut prendre son temps pour décider. Si Aurier a sans aucun doute une valeur sportive indéniable, ce n’est pas le seul paramètre qui rentre en compte. Ses agissements ne doivent pas perturber le groupe et gêner ses partenaires s’il venait à réintégrer le groupe. Néanmoins, si tous sont disposés à lui pardonner, alors la décision sera peut-être plus aisée à prendre.
Quoiqu’il en soit et quelque soit la sanction définitive pour l’Ivoirien, cette affaire aura laisser des traces. Ne serait-ce que dans l’image du club qui s’en est vue dégradée.