Rothen aurait aimé que Neymar vive « l’enfer » avec les supporters de son époque

Dans la mini-série qui lui est consacrée sur Netflix, Neymar attaquant du Paris Saint-Germain âgé de 29 ans, est revenu sur l’année 2019 et la période où il voulait quitter le club de la capitale pour notamment retourner au FC Barcelone (2013-2017), avec des supporters d’abord très mécontents qui ont fini par tourner la page. Un souvenir que n’a pas apprécié Jérôme Rothen, ancien joueur du PSG (2004-2010), désormais consultant auprès de RMC, qui espérait plus d’hostilité de la part des supporters parisiens.

«J’aurais aimé qu’il vive avec les supporters de mon époque, et celle d’avant aussi, qui étaient des passionnés du PSG. Alors des fois peut-être un peu trop parce que la passion, parfois il y a des dérives. Il y en avait beaucoup. Mais il n’empêche que j’aurais aimé qu’il vive ça.»

Rothen «Il aurait vécu l’enfer pendant un certain temps»

«Je peux te dire qu’ils n’auraient pas pardonné juste sur un match. Ils n’auraient pas laissé passer. Il aurait vécu l’enfer pendant un certain temps et il aurait peut-être, au bout d’un moment, compris qu’il était allé trop loin. Mais même ça, il ne l’a pas compris.»

L’accueil qu’a eu Neymar a été hostile pendant plusieurs matchs, mais le joueur a su aussi se faire pardonner. S’il a montré des envies de départs, il a aussi par la suite prouvé rapidement qu’il était totalement investi dans le projet parisien. Il n’a plus fait de vagues, réalisé des performances très convaincantes et prouvait qu’il avait l’énorme souhait de réussir avec cette équipe parisienne.

Si le public parisien s’en était pris des mois à Neymar, cela n’aurait fait qu’envenimer les choses. Le même processus aurait dû aussi suivre cette saison après les envies de départ de Kylian Mbappé, attaquant parisien de 23 ans et son refus de prolonger. Demander encore plus de haine envers un joueur qui a depuis largement prouvé qu’il était totalement investi et qui a aussi permis au PSG de disputer la première finale de LDC de son histoire, n’a aujourd’hui aucun sens.