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Riolo valide les choix du Président Al-Khelaïfi
Une fois n’est pas coutume, Daniel Riolo, consultant pour RMC, n’a pas sorti sa plume pour critiquer de manière négative le PSG, son entraîneur ou ses joueurs.
En effet, celui-ci a profité de sa tribune pour valider les choix du président Nasser Al-Khelaifi concernant le virage pris par la formation depuis la reprise du club par QSI. Il évoque également la formation des joueurs français, qu’il estime trop physique et pas assez technique.
« La formation ? J’ai l’impression que cette décision du PSG ne fait que conforter ce qu’on dit depuis des années ici : tu ne peux pas envisager un football de haut niveau avec le label France. Les sélections de jeunes, ça ne veut strictement rien dire en-dessous des espoirs » déclare Daniel Riolo sans ambiguïté.
« On fabrique du joueur de complément en France, pas des leaders ! L’économie de nos clubs repose sur de la production de masse. On produit du standard. On ne produit pas de cadors. On ne produit pas de leaders de club » renchérit-il.
« Si aujourd’hui, tu veux développer du très haut niveau concernant la formation, tu es obligé de te tourner vers l’étranger, car ici on ne travaille pas assez » conclut le consultant.
Vu le niveau et le classement actuel de l’Equipe de France, il est difficile de lui donner complètement tort. Des équipes, notamment l’Espagne et l’Allemagne, jouent beaucoup sur la technique et sont les sélections phares du moment.
« Il n’y a pas un joueur fin qui est sorti du PSG dernièrement chez les jeunes. On est encore dans cette idée qu’il faut un grand en défense, un grand en attaque, etc. » analyse ensuite Daniel Riolo.
« Regarde les Coman, Bahebeck, Jean-Kévin Augustin. Il y a une carence technique incroyable en France. On voit qu’on a trop misé sur le physique. Le choix du PSG d’aller chercher des formateurs étrangers, en somme, je ne le trouve pas choquant » annonce-t-il.
Le PSG n’est pas le club qui a le plus sorti de jeunes joueurs performants ces dernières années. Et excepté Adrien Rabiot, peu de Titis ont bénéficié de temps de jeu régulier.
La politique de recrutement depuis 2011 n’aide pas, il est vrai, mais les investisseurs qataris ont besoin de résultats à très court terme. En revanche, la tendance devrait s’inverser dans les prochaines années, le PSG ayant développé son centre de formation et réussi à attirer des futurs pépites.