Riolo « Le problème c’est qu’Areola est une passoire depuis plusieurs semaines »

Inefficace pendant le mois de septembre, Alphonse Areola, avait perdu sa place de titulaire au Paris Saint-Germain depuis plusieus semaines. De retour dans les buts parisiens avec la blessure de Kevin Trapp, la gardien de 23 ans a encore inquiété mardi soir contre Lille. En effet, son erreur en fin de match a bien failli coûté la victoire aux Parisiens. Alors que se profile le match face au FC Barcelone se profile, le Titi parisien n’a toujours pas rassuré.

Auteur d’une boulette face à Lille, Alphonse Areola risque d’avoir du mal à s’en remettre. Le gardien parisien n’a d’ailleurs pas échappé aux sifflets du Parc des Princes et il lui sera bien difficile de relever la tête d’ici mardi prochain et le choc de Ligue des Champions face au Barça (8e de finale. Une rencontre pour laquelle Kevin Trapp demeure incertain, le portier allemand n’en ayant pas tout à fait terminé avec sa blessure musculaire qui l’a mis sur le flanc lors du choc face à Monaco il y a dix jours.

Atteint psychologiquement, le jeune gardien de but doit en plus subir les critiques de la presse. Sur RMC, Daniel Riolo a déclaré ne pas vouloir s’apitoyer sur le sort d’Areola, préférant lui consacrer le titre de passoire.

« Il n’y a pas à avoir mal au cœur pour Areola, c’est un joueur professionnel. On a l’impression que le PSG a recruté un crack… Un Landreau par rapport à ce qu’il avait fait avant le PSG s’y déchire complètement. Ce sont des joueurs professionnels. S’ils ne peuvent pas subir ça, et bien ils changent de club !

C’est une sacrée boulette ! Le problème c’est qu’Areola est une passoire depuis maintenant plusieurs semaines. Il faut le dire. On n’est pas là pour jouer les assistantes sociales. Quand il partira comme Revault à l’époque, on dira que c’est dommage. Il ne peut pas être nonchalant comme sur ce contrôle. »

Au-delà du simple cas d’Areola, le consultant de RMC désigne un groupe restreint de joueurs français, coupables à ses yeux d’une nonchalance prononcée. A ce propos, on ne peut guère lui donner tort dans la mesure où les latéraux défensifs ne donnent désormais plus satisfaction, voire pénalisent directement leur équipe.

Seul Hatem Ben Arfa semble trouver grâce à ses yeux. Longuement cantonné au banc de touche, le milieu de terrain offensif s’est acharné à davantage travailler dans les moments doutes. Aujourd’hui, Unai Emery lui accorde une confiance grandissante.

« Cette nonchalance , elle frappe au PSG le petit groupe de joueurs français. Ce sont toujours les mêmes ! La petite bande Aurier-Kurzawa-Rabiot-Areola a du mal. Eux, c’est de la suffisance. Areola, il n’a pas fait une boulette, il en a fait mille. L’exemple, c’est Hatem Ben Arfa. Lui il a vraiment galéré en début de saison. Il a fermé sa gueule, il a bossé. Rien à voir avec la petite bande ! »

En conférence de presse, l’entraîneur basque n’a pas souhaité accabler davantage son joueur qui traverse une crise de confiance certaine. Crise qui survient à un instant crucial de la saison, où s’enchaînent les matches et où se profile une grande rencontre de la Ligue des Champions. Gageons désormais que Kevin Trapp, davantage rassurant, soit rétabli pour cette échéance européenne.