Autour du PSG
Riolo explique les propos de Neymar par une différence culturelle, même si « cela n’excuse rien »
Suspendu pour deux matchs fermes et 1 avec sursis suite aux débordements (retrouvez toutes les décisions de la LFP ici) lors du Classico face à l’Olympique de Marseille (0-1, 3e journée de Ligue 1), Neymar, attaquant parisien de 28 ans, pourrait voir sa sanction être alourdie, suite à un soupçon propos homophobes durant la rencontre durant ses altercations avec Alvaro Gonzalez (défenseur marseillais de 30 ans). Cependant, Daniel Riolo, journaliste RMC Sport, est revenu sur cet événement au micro du média sportif en indiquant que certains propos n’avaient pas la même signification pour tout le monde.
« Cela n’excuse rien, c’est juste une présentation des faits d’un autre point de vue. On n’a pas tous la même éducation ni la même culture. On sait que dans certains pays, exactement comme on le disait à l’époque de Maradona, ou pour l’acceptation du concept de triche ou de simulation sur un terrain, les cultures ne sont pas uniformes dans le monde.
Riolo « Le combat contre l’homophobie est important dans notre société, mais il l’est moins dans beaucoup de sociétés sud-américaines. »
Et pour les insultes, c’est pareil. En Italie, en Espagne et en Amérique du Sud encore plus, les insultes tombent deux fois plus qu’en France ou dans les pays du nord culturellement. Et ça tombe sur des trucs très lourds, des trucs de racisme, ça tombe facile, des trucs homophobes.Le combat contre l’homophobie est important dans notre société, mais il l’est moins dans beaucoup de sociétés sud-américaines. Quand les mecs signent dans des clubs français, oui ils doivent faire attention, mais on ne leur remet pas le petit manuel ‘change ta culture’. Cela ne se fait pas immédiatement. Mais ce n’est pas une excuse. C’est évidemment condamnable. », propos relayés par Foot Radio.
Malheureusement, sur un terrain de football, avec l’adrénaline, l’envie de gagner, la déception etc, les insultes peuvent fuser et les joueurs n’ont pas la lucidité pour se contrôler. Aujourd’hui, contrairement à il y a quelques années, tout peut-être analysé, décortiqué et ensuite diffusé sur les réseaux sociaux à travers le monde. Les joueurs n’ont plus les mêmes libertés qu’avant sur un terrain et ils doivent en avoir conscience.
La plupart du temps, ces derniers arrivent à se contenir et ne pas tomber dans les insultes en tout genre, mais dans le feu de l’action, cela reste très compliqué. Le problème est que tout est filmé donc diffusé et repris à travers le monde. Pour la personne assise dans son canapé certaines réactions et propos peuvent choquer, mais sur un terrain les choses sont différentes puisqu’il y a toute l’adrénaline qui va avec. Sans oublier, comme le souligne Riolo, qu’il y a des différences cultures, des habitudes de langage (dont certaines existent même dans la vie normale). Cela ne veut pas dire qu’il n’y a rien de mal. Mais les joueurs, et ici Neymar, ne mesurent pas forcément la possible étendue des mots utilisés. N’oublions pas enfin que les propos qui lui sont attribués sont loin d’être prouvés.
Ce serait bien de même que les joueurs fassent un peu plus attention. Il est possible d’être tendu, mais il n’y a pas besoin de tomber dans la vulgarité et l’irrespect. Les joueurs doivent aussi faire l’effort de se contenir et de se contrôler. Ils sont des modèles pour beaucoup.
Retrouvez ci-dessous notre podcast à propos de la victoire contre Metz et la blessure de Bernat :
https://www.youtube.com/watch?v=unB2pw8W3I4
Davy Dav
20 septembre 2020 at 09:29
Je vais me répéter mais tous ses jeunes manquent d’éducation et de respect… bref mentalité de bac à sable ahahah..