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Riolo "Pas sûr que la Juve aille au Camp Nou, comme le PSG, avec le pantalon baissé"

Autour du PSG

Riolo « Emery n’innove pas, la belle affaire…du mal à comprendre le procès fait au coach »

Le Paris Saint Germain s’est imposé 2-0 face aux Girondins de Bordeaux avec un milieu de terrain similaire à celui de l’année précédente, au moins dans la composition et le positionnement théorique des joueurs. Ce retour en arrière a fortement surpris, surtout lorsqu’on sait que l’entraîneur parisien désirait faire évoluer le PSG dans un autre schéma. 

Sur RMC Sport, c’est un Daniel Riolo passablement énervé qui a pris la parole. Le journaliste a à nouveau pris la défense du technicien basque. En effet, lors de la rencontre face à Bordeaux, son équipe a triomphé dans un 4-3-3 classique et non pas dans un 4-3-2-1. Schéma cher à Emery mais qui a dû être abandonné à la demande des joueurs cadres parisiens.

« On a eu droit à un super scoop. Le PSG a gagné parce qu’il a remis son fameux milieu à trois. Quel manque d’originalité d’Emery de remettre ces trois joueurs là, n’est-ce pas ? C’est ce que dit la vox populi. »

Riolo fustige ces commentateurs qui organisent un procès en conservative à l’égard de l’entraîneur parisien. Ne pouvant disposer de l’intégralité de son milieu avant le match face aux Aquitains, Emery a d’abord tâtonné, a dû composer divers schémas, avant de revenir à celui de l’année dernière. Autrement dit, la tactique qui faisait la force de Laurent Blanc et de l’équipe parisienne. Un jeu essentiellement basé sur la possession entraînant une asphyxie progressive de l’équipe adverse.

« Emery n’a donc pas inventé de joueurs, quelle tristesse ! Verratti blessé en août, Matuidi la tête ailleurs au même moment, Motta hors de forme… ils reviennent et sont titulaires ! Et on doit être étonné. C’est la preuve qu’Emery n’innove pas. La belle affaire. J’ai comme dans l’idée que si Iniesta, Rakitic, Modric, Kroos, Vidal… avaient signé au PSG, on aurait peut-être vu de nouvelles choses. Ce n’est pas le cas. Et j’ai donc du mal à comprendre le procès en conservatisme fait au nouveau coach ! C’est vrai ça. »

Depuis son arrivée au sein du club de la capitale, Emery subit continuellement des critiques acerbes. A celui qui souhaitait imposer son style, doit désormais se résoudre à emprunter le schéma précédent. Lorsque Laurent Blanc a pris la tête de l’équipe parisienne, n’a-t-il pas pris appui sur ce qu’avait bâti l’entraîneur italien Carlo Ancelotti ? On répondra positivement à cette question. Pourtant, la presse française s’est montrée plus conciliante à l’endroit du Cévenol.

« Pourquoi Blanc a continué à faire jouer Motta, Silva, Ibra… merde ils jouaient déjà avec Ancelotti non ? Et quand Cabaye est arrivé, il n’a pas pris la place de Verratti ? Ah bon ! »

Si le PSG a fait preuve de classicisme face à Bordeaux, c’est aussi parce que certains joueurs cadres ont souhaité revenir à un dispositif tactique qu’il connaissait parfaitement. Pour une équipe parisienne aux résultats mitigées, il était préférable de prendre appui sur qui était déjà assimilé. Pour autant, on peut remarquer que le jeu proposé par le club de la capitale est plus agressif, les joueurs exercent un pressing plus haut et les ailiers tendent à monter plus haut. C’est aussi la marque du Basque.

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