Revue de presse : retour sur le dossier du Parc des Princes, achat, pressions, enjeux

Dans cette revue de presse, on revient sur les enjeux du Parc des Princes, important pour le Paris Saint-Germain et son histoire, et ses supporters. Mais en contrepartie, QSI veut acheter le stade et la mairie de Paris cherche a en tirer le meilleur parti, ce qui est assez logique. Les discussions devraient se poursuivre.

C’est une longue histoire. Le club parisien a une histoire éternelle avec le Parc des Princes. Mais alors que tout semblait se dérouler sans accros, il faut reconnaitre que QSI a envie de devenir propriétaire avant de faire des travaux d’agrandissement. Ce qui semble logique. Le club sait déjà que les couts d’un stade plus grand seraient d’environ 500 M€ auxquels il faut rajouter le prix d’achat. Eux proposent 40 M€, ce qui correspond à 40 années de loyer données à la mairie de Paris. Mais ce prix est jugé trop bas, la ville veut faire une affaire.

Le stade est estimé aux alentours de 200 M€ mais le fait qu’il n’y ait pas de concurrence pour acheter l’enceinte pose un problème au niveau de l’offre et de la demande. Il faut une solution qui aille aux deux parties, sinon le PSG pourrait aller voir ailleurs et la mairie ne pourrait alors plus valoriser, louer son bien, faute d’intérêt. Nul doute que les discussions vont s’intensifier après ce coup de pression. Mais on est loin d’un accord dans ce dossier.

La mairie se protège, ce qui est normal, tout en marchant sur des œufs. Ils ne peuvent se passer du PSG au Parc des Princes, ce serait une énorme perte pour eux. Mais ils se doivent aussi de sortir gagnant d’un deal avec QSI, au risque de tout perdre.

C’est assez politique comme dossier mais il y a cette impression que le PSG a plus à y gagner que la mairie. Il y a l’idée du Stade de France, déjà très grand, mais aussi de construire un nouveau stade. On va suivre ce dossier de près, les supporters aussi, qui sont surement le seul frein pour QSI. Les supporters sont attachés au Parc des Princes, les dirigeants parisiens le savent, sinon, ils auraient déjà pris la poudre d’escampette.