Autour du PSG
Revue de presse : qui pour être le futur entraîneur du PSG ?
Dans cette revue de presse, le club parisien est dans sa quête du profil idéal pour le prochain entraîneur. Alors que la piste Julian Nagelsmann s’est éteinte, celle de Sergio Conceiçao et Luis Enrique a repris de plus belle. Attention de ne pas oublier Thiago Motta.
On finira bien par savoir, mais quand ? Luis Enrique est un nom qui revient, l’entraîneur espagnol n’est pas n’importe qui, il possède une grande expérience et pratique un football chatoyant, parfois inefficace cependant D’un autre côté, Sergio Conceiçao est un entraîneur moderne, qui mise beaucoup sur l’énergie de ses joueurs. L’entraîneur portugais est moins friand de possession de balle, il aime que son équipe défende bien, il offre un jeu moins spectaculaire. Enfin, Motta, le jeune, l’avenir est celui qui ressemble le plus au PSG, mais il n’a pas l’expérience. Il pourrait s’adapter, mais il faudra du temps.
Le problème avec le PSG, c’est qu’ils ont habitué et annoncé de grandes choses. Quand ça marche moins bien, c’est vite critiqué. Quand on fait le bilan sur les dernières années, on a eu un gros cycle, qui a plutôt bien fonctionné, puis une période où le jeu était intéressant sans pour autant que les équipes aillent au bout de leur objectif, notamment en Europe. Et enfin, ces 3 dernières années, le club a baissé d’intensité, de qualité.
Mais c’est le schéma habituel des grands clubs, les cycles font partie de l’histoire des équipes, personne ne domine pendant 20 ans, même le grand Real Madrid a eu des trous de plus de 10 ans, le Bayern Munich aussi etc… Enfin, le PSG n’est pas non plus au fond du trou, sportivement, ils restent une des 16 meilleures équipes d’Europe et avec un peu plus d’idée on aurait pu les voir plus haut, même cette année.
Les supporters sont habitués au caviar, quand la soupe est moins bonne, cela devient un tremblement de terre. Mais attention, il faut aussi comprendre que l’on ne peut pas toujours tout réussir à 100 %. Le PSG garde une bonne base et peut se réinventer et repartir de l’avant. Après, on comprend la déception dans le jeu, mais en nommant Christophe Galtier, il ne fallait pas s’attendre à des miracles.