Revue de presse : PSG/Lille, Mbappé, Messi, Neymar et OM/PSG

Dans cette revue de presse, retour sur ce PSG/Lille complétement fou, un grand Mbappé, un Messi à usage momentané, Neymar blessé et une équipe malade, le match contre l’Olympique de Marseille le weekend prochain, promet déjà.

Quelle victoire avec les tripes, mais quel match raté… On a tout vu, un bon PSG, un PSG qui se met à douter, un PSG qui s’énerve, un PSG malheureux avec ses deux blessés et les larmes de Neymar et un PSG qui refuse de mourir par le talent de ses hommes et non par le jeu.

Mais finalement, c’est une victoire, c’est le point positif, pour le reste, pas de grand débat, les maux parisiens sont grands et leur entraîneur a semblé sans solution malgré « son animation offensive sur le terrain » et la descente de Luis Campos dans la zone technique a montré à quel point le club peut être ridicule. Mais bon, on peut le comprendre, Campos n’avait plus rien à perdre avant de sauter. C’est une image qui restera.

Il faisait pourtant un bon match, mais le destin est ainsi fait. Il s’est blessé. Comme dans une mauvaise histoire, après sa semaine poker et son MC Do, les raccourcis sont faciles, tout le monde est devenu docteur à la fin du match, déplorant l’hygiène du joueur, sans se poser la question de ses fragilités naturelles aux pieds ou encore la double faute non sanctionnée du Lillois.

La prochaine étape, c’est Marseille, avec une troisième confrontation pour la gloire. Une victoire chacun, mais c’est au niveau du jeu que le PSG va devoir répondre. Il ne s’agit pas de gagner mais de retrouver des couleurs. La fin du match montre que cette équipe ne veut pas tomber sans combattre mais l’OM est une grosse équipe cette saison et le match sera capital. Il vaudra 8 points d’avance, un matelas conséquent, ou alors 2 points d’avance et la pression qui s’intensifie.

C’est bien cela, on pourrait presque dire que Galtier l’a fait rentrer à la 94e minutes pour botter ce coup franc. Il n’a strictement rien fait, pas de repli, pas de courses, un jeu avec ballon très moyen et un jeu sans ballon inexistant. Il sauve son entraîneur avec son coup de patte, et on retient aussi sa joie d’avoir sauvé le match, la joie de Mbappé et de Galtier. C’est aussi cela qui peut aider à aller mieux.