Real/PSG : Dugarry ne comprend pas que l’arbitre se soit déjugé

Mardi soir, le Paris Saint-Germain a arraché le nul à l’extérieur face au Real Madrid (2-2). Par conséquent, malgré la prestation globalement décevante, le PSG finira à la tête de son groupe quel que soit le résultat face à Galatasaray (dernière journée).

Cependant, un temps fort du match reste au cœur des débats. En effet, le portier belge Thibaut Courtois a commis une faute sur l’attaquant parisien Mauro Icardi dans la surface de réparation. Kylian Mbappé se préparait à tirer. Mais alors que le ballon d’égalisation lui tendait les bras. L’arbitre s’est déjugé après avoir consulté le VAR. Ainsi, le carton rouge a été annulé (Courtois) et une faute en faveur des Madrilènes a été sifflée.

Christophe Dugarry, consultant RMC Sport est revenu sur ce moment crucial du match. Et là-dessus le consultant est sans appel, c’était une erreur de la part de l’arbitre…

« Ce n’est pas une faute de la VAR, déjà. L’arbitre voit la faute à vitesse réelle et estime que c’est une micro-faute. (…) L’arbitre va voir l’écran et il se déjuge. Ce qui me gêne, c’est qu’au ralenti, cette faute est forcément amplifiée. Quand il voit sur l’écran cette faute, au ralenti, c’est une grosse faute. À vitesse réelle, pour lui c’est une micro-faute. Il a le droit de se déjuger mais je trouve qu’il se déjuge sur une image qui prouve qu’il y a forcément faute. Alors qu’au départ, il doit se faire confiance et ne pas aller se déjuger sur un ralenti. Il doit laisser jouer, le ralenti ne doit pas le perturber autant. L’arbitre s’est déjugé alors qu’il n’aurait pas dû. »

Ce genre de situation se reproduit très régulièrement pour le PSG en Ligue des Champions. Parfois on a le sentiment que les arbitres cèdent à la pression des grands clubs historiques européens. Dans tous les cas, cela a eu un impact sur les parisiens, car ils auraient pu revenir plus tôt dans le match.