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Raï évoque ses difficultés du début à Paris et son pénalty charnière sous les sifflets

Raï, grand joueur de l’histoire du Paris Saint-Germain et ancien capitaine a donné à une interview sur le site de la Ligue 1 Uber Eats. Il est revenu sur ses premiers matchs, ses difficultés, son penalty charnière sous les sifflets et sa manière d’aborder ce geste technique qu’il maitrisait tant.

Raï « Les deux premiers matchs s’étaient très bien passés »

« Que gardez-vous de vos premiers matchs ?

Les deux premiers matchs s’étaient très bien passés. J’avais fait une ouverture en coup du foulard pour David Ginola avant de marquer le but de la victoire de la tête (1-0 contre Montpellier). Sur mon deuxième match (4-0 contre l’AJA), j’avais failli marquer avec un petit lob qui avait fini sur le poteau. Je me souviens du coach Artur Jorge qui était venu me voir dans le vestiaire pour me dire : « Quel but tu as failli marquer ! ». Mais après ça, j’ai commencé à manquer de jus…

Raï « Si je l’avais raté, ça aurait été vraiment difficile pour moi »

Avez-vous un autre souvenir marquant de cette première saison ?

Le match au Parc contre Monaco (1-1, avril 1994), un moment déterminant dans ma carrière au PSG. C’était le printemps, je commençais à me sentir mieux. Il y avait un problème avec les supporters qui, pour manifester leur mécontentement, ont commencé à nous siffler. Et il y a eu un pénalty en notre faveur. Ce pénalty a été le plus tendu de ma carrière. Devant les 40 000 spectateurs, j’ai alors pris le ballon – à l’époque, je n’étais pas encore le tireur attitré – et je l’ai transformé sous les sifflets…C’était un moment charnière. Une fois dans le vestiaire, Ricardo m’a dit que j’avais joué ma carte séjour sur ce pénalty ! Si je l’avais raté, ça aurait été vraiment difficile pour moi.

Raï « Si le gardien ne bougeait pas, je la plaçais généralement croisée sur sa droite »

Le pénalty faisait partie de vos spécialités. Quel était votre secret ?

Je dirais les millièmes de secondes avant la frappe où il faut avoir la tête froide pour être capable de changer de décision, en cas de besoin. Je choisissais mon côté avant mais, en fonction des indications du gardien, je pouvais changer au dernier moment. C’est le plus difficile à faire. Si le gardien ne bougeait pas, je la plaçais généralement croisée sur sa droite. »

Raï a mis deux bonnes années pour s’acclimater. Il a pris la foudre par les supporters et c’est un mariage qui a bien failli ne jamais marcher. Mais il a réussi, à force de travail et d’abnégation, à devenir l’un des meilleurs joueurs de l’histoire parisienne. Son élégance, son instinct, ses buts, sa gentillesse et son sourire laisseront une trace pour toujours.

Mais il ne faut pas oublier qu’il a souffert au début, cela peut aussi être vrai aujourd’hui aussi pour certains joueurs et il vaut mieux savoir être patient. Si Raï était parti avant son apogée, on serait passé à côté d’une légende du football, capable de gestes de classes et d’enflammer le Parc des Princes. C’est toujours un plaisir d’écouter ce qu’il a à dire sur le PSG, les souvenirs résonnent et nous replongent dans la belle histoire du PSG.

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