Rabésandratana sur la défense à 3 à Paris « c’est le schéma idéal »

Éric Rabésandratana, ancien joueur du Paris Saint-Germain (1997/2001) s’est exprimé dans Le Parisien à propos de la défense à 3. Mieux vaut tard que jamais, surtout dans l’optique de la saison prochaine, selon l’ancien défenseur du PSG. Il faut du temps pour mettre en place les automatismes même si c’est regrettable de ne pas l’avoir vu quand cela comptait sportivement.

Rabésandratana « Tu es là, tu prépares la suite »

« C’est le schéma idéal, car les latéraux, que ce soit Hakimi ou Mendes, dictent le fait que tu dois jouer ainsi. C’est le bon timing parce qu’on est content de voir ce système à trois en cette fin de saison, mais… ce n’est peut-être pas le bon timing parce que, finalement, il n’y a plus d’enjeu sportif. Le problème de tout ça c’est qu’il faut que tu orientes ton jeu dans ce sens-là.

C’est aussi aux trois joueurs de devant de s’adapter. C’est toute une organisation en fait. Et, ça, ça ne se fait pas du jour au lendemain. C’est tout un travail. Là, il ne reste pas assez de temps pour voir les bénéfices de cette formule. Ce sont des automatismes à avoir. Tu ne les auras pas tout de suite. C’est exactement ce qu’il fallait faire après ton titre de champion : tu es là, tu prépares la suite. »

Comme quoi, il n’y a pas de mauvais moments pour essayer un nouveau schéma. On aurait préféré le voir plus tôt, afin de mettre en avant les deux supers pistons du club. Mais au lieu de cela, Mauricio Pochettino n’y est pas souvent venu et on ne l’a pas vraiment vu quand ça comptait vraiment. Mais qu’importe, il faut préparer la suite et mettre en avant les qualités des joueurs en place. Cela prend du temps et il ne faut pas hésiter à anticiper pour arriver prêt le jour J.

C‘est la révolution qui arrive trop tard mais elle est arrivée tout de même. Ce sont les espoirs pour l’année prochaine, plus voir Achraf Hakimi et Nuno Mendes, 23 et 19 ans et surtout leur donner les moyens de leurs ambitions en mettant en place un jeu qui leur permet d’avoir du monde dans la surface de réparation, ce qui n’a pas été le cas cette saison. C’est un schéma à intégrer, des circuits à répéter et des automatismes à comprendre.