Autour du PSG
PSG/Nice De l’ombre Brésilienne à la Ville Lumière pour David Luiz
Ce samedi, le retour à la compétition pour le Paris Saint-Germain se faisait au Parc des Princes face à Nice pour le compte de la 32e journée. Hormis Cavani rentré fatigué d’avec sa sélection, Laurent Blanc avait aligné sa meilleure équipe possible pour la dernière répétition avant le match de Ligue des Champions (quart de finale aller) contre Manchester City.
En défense centrale il aligne donc David Luiz qui n’a pas connu une coupure internationale des plus calme. La presse Brésilienne l’ayant pris pour cible lors de son premier match face à L’Uruguay.
L’entame de match est plutôt mesurée de la part de notre Brésilien, les passes sont appliquées et il se permet même d’éliminer un joueur adverse d’un petit crochet qui n’à rien de prudent (4e). Une petite frayeur vient entacher ce début de rencontre. Sur un débordement de Hult, Thiago Silva se fait éliminer, le centre du Suédois vient toucher la main de Luiz qui s’était couché pour contrer l’offensive (7e). Mais l’arbitre bien placé, considère, à raison, que le défenseur n’avait pas l’intention de mettre cette main.
À part cette petite alerte, notre joueur gère plutôt bien la grosse pression mise par les attaquants Niçois, qui jouent à 4 au pressing. Les occasions des sudistes sont timides, mais Luiz doit s’y reprendre à 2 fois avec l’aide de son compère Thiago Silva, pour stopper une chevauchée du très attendu Ben Arfa (12e). Le jeu au milieu est très fermé et notre défenseur se retrouve souvent avec la balle sans possibilité de passer par le centre.
C’est donc après plusieurs appels du regard sans réponses, qu’il décide de lancer Zlatan Ibrahimovic en profondeur, le Suédois contrôle la balle dans un équilibre particulier et dégaine une frappe surpuissante que le gardien Niçois ne peut toucher (14e), la balle vient se loger sous la barre et donne l’avantage au Paris Saint Germain.
Manque de rigueur ou léger flottement quelques minutes après ce but, la montée au pressing très haute simultanée de tous nos milieux, laisse presque un demi-terrain à Ben Arfa qui s’en va défier notre défense. David Luiz ne prend pas la décision d’aller vers lui assez tôt ou peut-être pas avec assez d’agressivité, et le Niçois déclenche une très belle frappe enroulée et légèrement contrée par le Brésilien, qui vient tromper Kevin Trapp en pleine lucarne (18e)
Le flottement est encore présent après ce but Niçois et leurs attaques sont rapides. Plea arrive même à laisser sur place notre défenseur sur l’une d’elle, qui ne donnera rien. Le positionnement très haut de nos milieux laisse nos défenseurs livrer à eux-mêmes et souvent en sous nombre face aux adversaires du jour.
Malgré la densité offensive de Nice notre défense est redevenue sereine et plus aucune attaque ne vient les perturber. Le mouvement se fait à présent plus vers le but adverse et sur l’un d’eux, Lucas obtient un très bon coup franc, par une intrusion de Hult. Il sera tiré par Ibrahimovic et on apprend qu’il n’a plus marqué sur coup franc direct depuis janvier 2014. Cela faisait beaucoup trop longtemps pour le Suédois, il décroche donc une énorme frappe qui vient se loger dans la lucarne de Cardinale (34e).
Après cette anomalie historique réparée, l’équipe repart sur le même rythme. Luiz laisse quelques largesses aux adversaires (35e) mais revient facilement à son niveau pour stopper les « dangers » adverses et finir la première mi-temps tranquille.
Le match reprend tranquillement et notre défenseur n’a pas grand chose à faire. Les corners se succèdent pour Paris et ils sont très bien tirés par Hervin Ogenda. L’un d’eux vient trouver David Luiz au premier poteau qui décroise sa tête pour envoyer la balle au fond des filets. Ce but achève définitivement le retour en forme morale de notre défenseur et un large sourire vient illuminer son visage encore très triste des
critiques Brésiliennes (48e).
Dans cette joie retrouver il s’amuse d’une feinte de la tête par un contrôle du pied improvisé (49e) et distille de belles relances pour dynamiser le match (52e). Encore une petite frayeur, mais cette fois physique, sur un choc genou contre genou face à Plea, le Brésilien reste au sol quelques minutes. Il revient après un passage sur le bord de touche pour se soigner (57e).
Plus de peur que de mal donc pour notre défenseur qui reprend sa place pour contrer les attaques des Niçois qui ont l’air de retrouver du tonus (63e, 66e). Et comme un signe de détermination, notre chevelu adopte un catogan à la façon Zlatan. Il est présent et détourne un coup franc de Ben Arfa qui était promis à une meilleure finition.
La rentrée d’Edinson Cavani et surtout de Benjamin Stambouli, optimise le secteur défensif face aux dernières banderilles Niçoise. La position de l’ancien Montpelliérain, plus basse que celle de Motta, permet une plus grande maîtrise par notre défenseur.
Avec la rentrée de Christopher Nkunku et le passage en 4-4-2, le PSG se dynamise dans cette fin de match qui commençait à endormir tout le monde. Adrien Rabiot en profite pour démontrer sa classe en position de meneur de jeu. Après une très belle chevauchée de plus de 50 mètres, il adresse une excellente passe à Ibrahimovic, qui lancé dans la surface, trompe pour la 3ème fois du match le gardien Niçois (82e).
Après ce 30e but du géant Suédois et quelques actions Parisiennes, le match se termine vraiment tranquillement pour notre défenseur. Il aura prouvé toute sa force mentale, après le douloureux épisode en sélection et aura rebondi dans un match très sérieux. Notre joueur, très sensible, aura retrouvé sa joie avec ses coéquipiers du PSG et est reparti pour conquérir l’Europe dès ce soir face à City.