Autour du PSG
PSG/Real – Lionel Letizi « Paris a fait ce qu’il fallait une mi-temps sur quatre »
Lionel Letizi s’est confié auprès de So Foot. L’ancien gardien du Paris Saint-Germain (2000-2006) a notamment été invité à revenir sur l’élimination du club de la capitale en 8e de finale de Ligue des Champions contre le Real Madrid.
« Malheureusement, sur cette double confrontation face au Real, il n’y a pas eu photo. Paris a fait ce qu’il fallait une mi-temps sur quatre, la première du match aller. C’est tout. Derrière, ce que les joueurs parisiens ont proposé n’a pas laissé entrevoir beaucoup d’espoir.
‘collectivement, Madrid était mieux armé’
Ce qui manque au PSG ? Paris n’a pas pu aligner à chaque fois tous ses meilleurs joueurs au meilleur de leur forme. Cette année, la blessure de Neymar a été très handicapante. Mais quand on regarde, toutes les lignes du Real sont meilleures que celles du PSG. Je pense que collectivement, Madrid était mieux armé pour passer ce tour. C’est une équipe qui a gagné deux fois la Ligue des champions ces deux dernières années. Ce n’est pas anodin, même s’ils sont moins bien cette année en championnat. Il y a une continuité dans l’effectif et c’est dans ce sens que Paris doit travailler. »
Letizi est un peu dur avec le PSG, qui a dominé une partie de la seconde période à l’aller. Le 1-2 semblait même proche avant que Paris ne craque subtilement. Ce qui a fait très mal aux têtes parisiennes. On a même le sentiment que les joueurs ne s’en n’étaient pas remis au retour. L’équipe parisienne a attaqué la rencontre sans vraiment y croire, alors que les supporters ont eux poussé à fond. Ce qui a amené une grosse déception.
On prenant les équipes comparées au poste par poste ne donne pas forcément l’avantage au Real Madrid. Mais il est clair que le collectif madrilène a été bien supérieur. Un surprlus d’expérience, de maîtrise, de confiance…de beaucoup trop de choses pour que le PSG se qualifie. Il est compliqué de comprendre comment Paris s’est autant loupé. Il faut pourtant pour progresser. L’absence de Neymar est une mince explication, même si cela compte.