PSG – Pierre Ménès fait (encore) l’éloge de Laurent Blanc et sa gestion

Encore une fois, on s’y habitude, Pierre Ménès a défendu Laurent Blanc sur Twitter. L’entraîneur du Paris Saint-Germain est cette fois loué pour sa gestion du groupe malgré les complications liés aux blessures et méformes, de Thiago Silva et d’Edinson Cavani notamment.

« Parce qu’entraîner Paris n’est pas à la portée de tous. Il faut gérer les ego de stars confirmées. Ce n’est pas à la portée de tous ni dans le mode de fonctionnement de tous les coaches. Blanc a soutenu Thiago Silva en pleine dépression. Il n’a jamais lâché Edinson Cavani lorsque celui-ci ratait un éléphant dans un couloir. Les choses sont rentrées dans l’ordre et même s’il n’est pas certain que les joueurs lui vouent une reconnaissance éternelle pour ça, ils ont suffisamment d’honnêteté intellectuelle pour s’en souvenir. La grande question, c’est donc de savoir si le PSG peut se rapprocher d’un succès en Ligue des champions avec Laurent Blanc sur son banc, l’année où Barcelone peut réussir le triplé avec Luis Enrique comme coach et que celui-ci est en guerre ouverte avec Lionel Messi. »

C’est indéniable, le début de saison pour Thiago Silva a été très difficile. Notamment à cause de son échec en sélection à la Coupe du Monde 2014, sans oublier le décès dans sa famille et sa blessure. Alors que son défenseur était critiqué par tous, son brassard remis en question, Blanc n’a jamais arrêté de lui faire confiance. O Monstro l’a même affirmé, son entraîneur a joué un rôle dans son retour en forme.

Pour ce qui est de Cavani, c’est plus compliqué. Si Laurent Blanc le soutient généralement, il faut aussi dire qu’il est peut-être en partie responsable de la méforme de Cavani, qui ne semble pas toujours dans son assiette. Si Blanc avoue que Cavan n’y arrive pas vraiment, qu’il n’est pas heureux, ce serait un aveu d’échec dans ce dossier.

Ensuite, la fin de saison du PSG est magnifique, c’est sûr. Mais le début n’était pas bon. Il y a des circonstances bien sûr, mais un grand coach doit savoir faire avec. Laurent Blanc s’en est bien sorti, compte tenu du contexte, sans être fantastique non plus. Il a le droit à un peu de défense, surtout quand on voit les critiques qu’il reçoit, mais Pierre Ménès finit par en faire un peu trop.