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Ligue 1 - Galtier se méfie des adversaires et de la nervosité dans la course au titre

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PSG/Lille – Galtier est clair « il faut être à 130 % si on veut avoir une chance »

Ce samedi dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1 2020-2021, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera Lille (2e) au Parc des Princes. Christophe Galtier, entraîneur de l’équipe lilloise, s’est expliqué en conférence de presse ce jeudi à propos de cette rencontre (coup d’envoi à 17h, diffusion sur Canal+). Le coach des Dogues a parlé de son groupe, de la façon d’aborder ce match après la défaite 3-0 en Coupe de France peu avant la trêve, ce qu’il espère de ses joueurs, les points à améliorer et la course au titre.

Galtier « Je ne sais pas quel sera le onze de départ du PSG, mais on sait qu’il y a aura beaucoup de talents. »

Comment gérer l’équipe après la trêve internationale ?

Celik est toujours à l’isolement chez lui en Turquie à cause de la Covid. Tous les autres sont rentrés de manière progressive entre mercredi et jeudi, certains avec beaucoup de temps de jeu. Comme José Fonte, ou Burak. Il a joué tous les matchs avec la sélection. Il va bien, il n’a pas de problème. Après, est-ce qu’il aura la fraîcheur pour être performant ? J’ai échangé avec lui. Il n’avait pas joué pendant 9 semaines, puis a fait 4 matchs de suite. Je n’ai pas encore décidé s’il va démarrer ou non. Je ferai le point avec lui demain. Jérémy Pied est absent.

Beaucoup d’absents au PSG, c’est un avantage ?

Paris reste un gros effectif, avec un gros collectif et de grosses individualités. Les Sud-américains ont eu le privilège de ne pas se déplacer, de ne pas jouer. D’habitude ils voyagent beaucoup. Ils ont eu l’occasion de peaufiner leur condition physique. Je ne sais pas quel sera le onze de départ du PSG, mais on sait qu’il y a aura beaucoup de talents.

Galtier « jouer Paris, ça demande beaucoup d’investissement, de caractère et de personnalité. »

Après la défaite en Coupe de France, on va aborder le match différemment ?

On doit corriger ce qui n’avait pas bien fonctionné et on doit améliorer la réalité du match face à Paris. Le score reste le score, mais il y a eu la vérité des surfaces. Une équipe plus chirurgicale sur le plan offensif et nous qui avons buté sur Navas. Elle est là la réalité. On ne va pas changer radicalement maintenant. Il y aura peut-être quelques réajustements dans quelques secteurs.

On va s’appuyer sur ce match ? On veut montrer que ce n’était pas vraiment le LOSC ?

Si on regarde le résultat, un 3-0 net et précis, il y a aussi le match. On aurait pu ouvrir le score, mais on est tombé sur un très bon gardien et on a fait des erreurs qui nous ont coûté cher face à la qualité de Paris.

Ce match est passé, on ne va pas s’appuyer sur une défaite. Mais évidemment que l’on a travaillé certains points. Il y a ce qu’il faudra mettre dans ce match. C’est un samedi avec des confrontations importantes. Celui qui gagnera ne sera pas forcément champion et le perdant sera toujours en course. Il y aura encore 7 matchs. Je ne dis pas que si on perd ce n’est pas grave. Mais on a un parcours à faire pour se battre jusqu’au bout pour le podium.

Après, jouer Paris, ça demande beaucoup d’investissement, de caractère et de personnalité, j’ose espérer qu’on aura ces ingrédients. Après, on doit améliorer notre approche devant le but et notre finition pour mettre le doute à Paris.

Galtier « C’est une bataille pour le podium, ça se joue sur les détails, la fraîcheur et le sang-froid. »

Dans cette course au titre, c’est plus favorable d’être dans la peau du chasseur ou du chassé ?

Pour moi, c’est la course au podium. Cela va se jouer à pas grand-chose. Tout le monde aura un calendrier difficile. On a été pas mal de journées en tête du championnat. Là, on a failli contre Nîmes et Paris est passé devant. Derrière nous, ça pousse fort. Je ne pense pas à la position du chasseur ou chassé. C’est une bataille pour le podium, ça se joue sur les détails, la fraîcheur et le sang-froid. Il ne faut tout remettre en cause quand les choses ne tournent pas comme on le veut. Il faut garder la lucidité.

Si les équipes sont là à ce moment, c’est qu’elles ont des qualités, qu’elles ont bien fait les choses. Il ne faut pas paniquer. Il faut savoir que l’on peut lutter jusqu’au bout et qu’à la sortie cela se jouera sur pas grand-chose. On sera peut-être déçu, mais ça sera un championnat âprement disputé.

Galtier « Celui qui l’emportera ne sera pas champion et celui qui perdra sera toujours dans la course. »

Les supporters manquent, ou on s’y habitue ?

S’habituer, c’est un fait. Mais ça manque, ça c’est sûr. Le football a besoin de supporters, d’ambiance dans un stade. Mais je ne vous cache pas que l’on s’y habitue, malheureusement.

À huit journées de la fin, ce sera un samedi avec des confrontations importantes… Celui qui l’emportera ne sera pas champion et celui qui perdra sera toujours dans la course. Il restera sept matchs derrière. Si les quatre équipes sont là aujourd’hui, ça signifie qu’elles ont des qualités.

La victoire du PSG face à Lyon (2-4) avant la trêve montre que c’est Paris qui décide du match ? C’est inquiétant ?

Ce n’est pas inquiétant. Pendant une heure, on a vu un Paris extraordinaire, capable de battre n’importe qui en Europe. Mais pour répondre à votre principe, je ne veux pas être tributaire de l’état de forme de l’adversaire. Je veux que nous soyons bien dans l’état d’esprit, dans l’engagement, dans ce que nous avons à faire.

On ne peut pas préparer le match en se disant que Paris sera un peu moins bien, en ayant la tête au match face au Bayern Munich. On ne peut pas être là-dedans. Ce n’est pas la réalité. Pour battre Paris, il faut être à 110%, 120% et 130 % si on veut avoir une chance faire un bon résultat. Peu importe leur niveau.

Galtier « C’est un club, un effectif, des joueurs et un entraîneur qui sont habitués à ce calendrier. »

Un bon moment pour jouer le PSG ?

À ce moment de la saison, le PSG est habitué à être confronté à ce genre de calendrier avec des matches décisifs. Généralement à la 30e journée, le PSG a le match pour être quasi-champion de France et derrière ils enchaînaient avec le quart de finale de Champions League. Parfois, il y avait aussi la Coupe de la Ligue. C’est un club, un effectif, des joueurs et un entraîneur qui sont habitués à ce calendrier.

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