PSG – La tentation Pastore

       La blessure du brésilien Lucas pour 4 semaines laisse une place vacante au sein de l’attaque du Paris Saint-Germain. Ezequiel Lavezzi et Javier Pastore vont être en concurrence pour gagner cette place. L’un des deux aura le privilège de jouer le match retour contre Chelsea. Laurent Blanc a privilégié l’ancien napolitain au match aller. Il reste 4 matchs au PSG avant de se rendre à Londres. La concurrence va être rude et Pastore pourrait bien saisir sa chance.

   Depuis le début de saison Javier Pastore a trouvé la régularité qui lui faisait défaut depuis 2 ans. Avec 31 matchs joués, il est parmi les joueurs de l’effectif ayant le plus joué. Ses stats, 3 buts et 3 passes décisives, ne reflètent pas assez l’influence de l’argentin sur le jeu parisien.

   El Flaco a profité des absences successives au milieu de terrain pour y jouer la plupart de ses matchs. Véritable catalyseur du jeu, il accélère le rythme et trouve les passes qui créent les décalages.

   Lorsque Laurent Blanc a aligné Pastore sur un côté son rendement a clairement été moins bon. Son attirance pour le cœur du jeu était évidente. Il y a donc peu de chance pour que l’entraîneur parisien renouvelle sa confiance à Pastore sur un côté.

   Pastore n’a cessé de le répéter il préfère jouer derrière l’attaquant, en numéro 10. Laurent Blanc pourrait être amené à tester un milieu en losange avec Pastore derrière deux pointes.

   Passer en 4-4-2 en losange permettrait à Pastore d’occuper son poste de prédilection ainsi  qu’à Edinson Cavani. Les mouvements de l’Uruguayen conviendraient parfaitement aux passes de l’argentin. Déjà associé à Palerme ce duo pourrait faire des merveilles. Reste à convaincre Zlatan de rester devant comme il l’a fait contre Chelsea.

   Le PSG va affronter par deux fois Monaco, cela va permettre aux parisiens d’affronter un adversaire de niveau Ligue des Champions, avant le match retour contre les Blues. Javier Pastore aura certainement la chance d’être aligné en numéro 10, s’il prend les clefs du jeu parisien José Mourinho peut réellement craindre le match retour.