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PSG/Angers – Baticle évoque « de la colère, de l’incompréhension »
Ce vendredi, dans le cadre de la 10e journée de Ligue 1 2021-2022, le Paris Saint-Germain affrontait Angers au Parc des Princes. Gérald Baticle, entraîneur de l’équipe angevine, s’est arrêté au micro en conférence de presse après la victoire parisienne (2-1, retrouvez le résumé ici). Il a évoqué un arbitrage très frustrant avec le second but parisien qui est litigieux.
« Il y a de la frustration, même de la colère, de l’incompréhension. Je ne me sens pas bien. J’ai toujours dit à ma famille que je ne pleurerais pas sur les décisions d’arbitre, mais c’est plus fort que moi. Je suis favorable au VAR, qui corrige 80 % des erreurs, mais, quand vous êtes dans les 20 % pas corrigés, c’est très dur. On revoit l’action dans la surface pour le penalty de Paris, et, deux secondes avant, on n’a pas la possibilité de revoir celle où mon défenseur (Romain Thomas) est allongé dans la surface ?
« Il faut toujours faire attention avec ces grandes équipes. »
C’est vraiment dur de perdre comme ça contre le PSG alors qu’on fait un gros match. En seconde période, on n’avait pas prévu de reculer, mais le PSG a appuyé. Il faut toujours faire attention avec ces grandes équipes, vous avez l’impression d’être bien, ils vous inventent un mouvement, un grand joueur crée un geste... », propos relayés par L’Equipe.
On peut comprendre qu’il y ait une certaine frustration du côté angevin après cette défaite. Non seulement parce qu’il y a eu l’espoir de prendre au moins 1 point en menant pendant longtemps, cela en profitant d’un PSG loin de son meilleur niveau. Mais aussi parce qu’il y a des décisions de l’arbitre qui sont discutables. Même s’il ne faudrait pas oublier qu’il y aussi une décision litigieuse en première période avec un penalty refusé à Mauro Icardi (buteur de 28 ans). En tout cas, il ne faudrait pas penser qu’à l’arbitre pour faire le bilan du match.
Car Angers n’a pas non plus fait un très grand match. Il y a eu peu de vraiment belles phases de jeu ou d’occasions. Et il s’agissait souvent de contres. Quand Paris a haussé le rythme, les Angevins sont vite apparus un peu dépassés. Ce qui n’est pas illogique, sauf que cela rend le résultat relativement « normal ». Même si on comprend qu’il soit pénible à venir.