Praud « J’espère qu’Emery n’est pas un de ces illuminés qui croient avoir inventé le football »

Extrêmement critique à l’encontre d’Unai Emery, le nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain, depuis son arrivée cet été, le journaliste Pascal Praud réitère ses doutes concernant l’Espagnol après le match nul des Parisiens face à Arsenal hier en Ligue des Champions.

Ainsi, indique-t-il clairement sur son blog, qu’il ne croit pas à ce nouveau PSG que souhaite instituer le technicien basque. S’il a davantage saisi les intentions de ce dernier face à Arsenal, c’est-à-dire un pressing haut ponctué d’attaques soudaines, il doute de la capacité des joueurs parisiens à répondre physiquement à un tel schéma.

« Il parait qu’il faut attendre, qu’il est trop tôt pour tirer des conclusions. OK. Mais on attend jusqu’à quand ? Je ne crois pas en ce nouveau PSG. Je n’y arrive pas. Je comprends un peu mieux les intentions d’Unaï Emery depuis le match contre Arsenal, la volonté de développer des attaques rapides, le choix du pressing mais j’ai peur que ce système soit exigeant pour ne pas dire épuisant. »

Moqué pour son français encore parfois approximatif, raillé pour son manque d’expérience en Ligue des Champions et critiqué enfin pour les résultats décevants du club de la capitale, Unaï Emery doit en plus souffrir de remarques désobligeantes.

« Je me méfie des théoriciens du tableau noir qui débarquent avec leurs idées dans un vestiaire et veulent mettre tout le monde au pas. J’espère qu’Emery est flexible, qu’il n’est pas un de ces illuminés qui croient avoir inventé le football, qu’il apprend, qu’il écoute et qu’il s’adapte. La Ligue Europa n’est pas la Ligue des champions. »

Désireux d’entretenir une relation cordiale avec les journalistes dès son arrivée à la tête de l’équipe francilienne, Emery a subi depuis les assauts répétées d’une partie de la presse française. Entraîneur reconnu en Espagne, pour avoir remporté successivement trois Europa League, il peine visiblement à convaincre certains journalistes, toujours orphelins de Laurent Blanc.