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Pour Luis Fernandez, le « PSG n’a rien montré, il a été battu dans l’engagement et l’intensité » par Montpellier
Difficile vainqueur samedi au stade la Mosson face à Montpellier, le Paris Saint-Germain peut s’estimer heureux du résultat, mais uniquement sur le plan comptable. Loin de son football, l’équipe entraînée par Thomas Tuchel a été bousculée, sans jamais vraiment abdiquer mais sans trouver la solution non plus. Mené au score jusqu’au dernier quart d’heure, il aura fallu compter sur une expulsion montpelliéraine pour que le PSG prenne enfin le jeu à son compte. Luis Fernandez, ancien joueur et coach parisien, s’est exprimé sur Bein Sport sur cette rencontre et la prestation des Parisiens.
« Le PSG a été bousculé pendant 70 minutes, avant l’expulsion de Mendes. Après, il y a eu le réveil d’un Neymar. Mais ça n’a pas été un grand PSG pendant la plupart du match. Le trio ? Si tu dois en sortir un dans ce match, c’est Neymar. Tuchel, il commence à m’interpeller. Sur le match d’hier, s’il n’y a pas l’expulsion, le PSG ne s’impose pas parce que le PSG n’a rien montré, il a été battu dans l’engagement et l’intensité. »
La seule chose constante dans la vie est son inconstance, et le PSG en est un très bon exemple malheureusement. Capable d’une intensité et d’une efficacité avec peu d’égales, le club parisien peut aussi complètement passer au travers de son match. Mais même quand il est à deux doigts de sombrer collectivement, ce sont, jusque là, ses individualités qui le sauvent, comme hier soir à Montpellier. 3 buts en 7 minutes, 1 but et 1 passe pour Neymar et Mbappé, 1 but pour Icardi.
Mais avons-nous eu droit hier soir à un énième réveil en cours de match, comme face à Madrid notamment, ou est-ce l’exclusion de Mendes qui a réellement changé la donne. Jusque là, le PSG perdait beaucoup de ballons, notamment au milieu de terrain et l’attaque ne réussissait pas à combiner proprement. Finalement l’équipe de Nasser Al-Khelaïfi s’en sort bien avec les 3 points de la victoire, mais ne serait-ce pas juste un trompe-l’œil ? Le PSG doit apprendre à maitriser ses matchs sans devoir attendre le dernier quart d’heure pour accélérer, sinon il risque fort d’échouer encore une fois sur les mêmes écueils.