Autour du PSG
Pour Courbis, « il y a de quoi être optimiste »
Rolland Courbis, ancien coach de l’OM désormais chroniqueur sur RMC, a livré son impression sur le match nul concédé par le PSG face à Ajaccio dimanche soir (1-1).
« Les Ajacciens ont quand même fait un petit exploit. On va reparler du nombre d’occasions pour Paris mais ça fait partie du foot. Si le favori gagnait tout le temps, ce ne serait pas amusant. Un tir pour Ajaccio et 36 pour le PSG, on peut dire que le résultat final est de la malchance pour Paris. Mais les trente première minutes parisiennes ont été trop moyennes au niveau du rythme et de la transmission de balle. Ajaccio a su intelligemment en profiter, à l’image de la fable du lièvre et de la tortue. Là, c’est la tortue qui gagne ou qui ne perd pas. Pour Ajaccio, c’est un point gagné. Pour Paris, ce sont deux points perdus. Le PSG a été mené à chaque fois dans ses trois premiers matches de compétition. Mais si on regarde le contenu de cette rencontre, ce n’est pas un match nul inquiétant. C’est ennuyeux sur le plan arithmétique pour Paris mais quand on voit le nombre d’occasions et qu’on imagine cette équipe avec une transmission de balle plus rapide et des joueurs qui réfléchissent un peu plus vite, ce sera quand même très compliqué pour tous leurs adversaires. Manque de chance et de réussite pour Paris, donc, mais aussi une première demi-heure trop moyenne. Si tu fais 90 minutes comme les trente dernières, c’est peut-être différent. Mais le PSG a vraiment joué 60 minutes, grand maximum. Donc ça devient plus compliqué. Mais quand on regarde les statistiques, et qu’on voit une équipe qui tire 39 fois contre une seule frappe de l’autre côté, c’est la beauté du football. L’association Ibra-Cavani ? Sur ce match, elle est moyenne si on regarde les chiffres car ils ont beaucoup tenté mais marqué une seule fois. Au niveau des déceptions, on va surtout dire Pastore et Lucas. En tout cas, si je suis entraîneur d’une équipe dont l’adversaire ne frappe qu’une fois en 90 minutes contre 36 fois pour mon équipe, je me contente quand même de ce bilan et je vais essayer de l’améliorer. Il y a de quoi être optimiste même si Laurent Blanc doit rectifier quelques trucs. »