Autour du PSG
Pierre Ménès « le PSG a atomisé Toulouse au Parc », Cavani n’a réussi « que le contrôle anti-dopage »
Hier le Paris Saint-Germain a brillé de mille feux au Parc des Princes en alliant manière et résultat face à Toulouse pour le compte de la 13ème journée de Ligue 1. Sur son Blog, Pierre Ménès a donné sa lecture de cette 13ème journée, en constant que la PSG a atomisé Toulouse au Parc, en mettant les mêmes ingrédients qu’à Madrid.
Le journaliste n’évoque plus la célèbre théorie de l’interrupteur, qui veut que le PSG n’est pas capable d’élever son rythme en Ligue des Champions parce que ses joueurs jouent comme des sénateurs en Ligue 1, même s’il fait dire à Laurent Blanc des choses qu’il n’avait pas dites au sujet de cette théorie, en rappelant que :
« Après le match aller de Ligue des Champions contre le Real, Laurent Blanc avait indiqué en conférence de presse qu’il était impossible pour son équipe de jouer pépère en championnat et d’élever son niveau de jeu dès que la LDC pointait le bout de son nez. On peut supposer que depuis, le message a été bien reçu ».
Il est difficile de trouver une telle déclaration faite par le coach Parisien, qui soutient toujours que son équipe joue tous ses matchs avec la même intensité, en réfutant totalement cette théorie et en signalant qu’il est obligé des faire des rotations pour palier aux blessures et autres absences, mais qu’il tient toujours à aligner la meilleure équipe à sa disposition.
Ceci précisé, le consultant de Canal+ constate la confirmation du PSG durant ses trois derniers matchs, contre Saint-Etienne, le Real et Toulouse, en précisant que : « En mettant de côté le match à Reims et son énorme rotation côté parisien -, on s’aperçoit que le PSG vient de marquer neuf buts en deux matchs au Parc. En rendant, entre les deux, une copie plus qu’intéressante à Madrid ».
Le journaliste sportif analyse ensuite le match pour le qualifier de boucherie, et en saluant les performances de Blaise Matuidi et de Rabiot, qui a profité de l’indisponiblité de Verratti au milieu suite à sa blessure à la cheville gauche.
C’est ainsi, que Ménès trouve que : « Contre Toulouse, on a vu ce qui se produit lorsque Paris est impliqué du début à la fin, ne joue pas à un rythme de sénateur et fait un travail énorme au pressing, avec notamment Matuidi et Rabiot. Après, quand tu marques deux buts dans le premier quart d’heure, le match est plié. Ce qui est triste, c’est que la leçon de Rennes n’a profité à personne et certainement pas à l’équipe qui lui a succédé au Parc. Un mec seul en pointe envoyé à la mort, tous les autres joueurs offensifs sur le banc : Arribagé n’a rien tenté. Résultat : tu prends une frappe de Di Maria d’entrée et un but-gag d’Ibra. Terminé. Et comme le PSG a continué à appuyer sur l’accélérateur, comme il pouvait le faire en fin de saison dernière, le match est devenu une véritable boucherie, avec notamment l’entrée de Lucas, qui a montré un visage qu’on aimerait lui voir plus souvent. Tant dans ses prises de balle que sur son joli but de la tête ».
Le consultant critique ensuite, sévèrement le technicien Toulousain, qui reste comme les coachs de Rennes et de Saint-Etienne, impliqués dans les défaites de leurs clubs face au PSG. En effet, le journaliste explique que : « Voilà, de toute façon, ce match il est perdu d’avance pour Toulouse, qui va clairement jouer le maintien cette saison. Alors quitte à le perdre, joue au ballon. Prends des risques ! Au pire, tu donneras une bonne image de ton équipe et de ton club. Alors que là, le résultat c’est quoi ? Tu en prends cinq et tu mets en plus la tête de ton meilleur attaquant – Ben Yedder – au fond du seau en le laissant sur le banc pour la énième fois de la saison Dramatique ».
Ménès souligne également, la prestation plus que correcte de Zlatan, en précisant que « l’air de rien le si vieux et si mauvais Ibrahimovic a encore planté son doublé et lâché sa petite passe décisive, tout en étant partie prenante sur le but de Lucas », avant de récupérer son souffre-douleur, au sujet duquel, il déclare qu’il « ne serais pas aussi élogieux avec son copain Cavani, qui a en plus eu le culot de sortir fâché. Le seul contrôle qu’il ait réussi, c’est le contrôle antidopage ».
Dur pour ce pauvre Cavani, qui est dans une mauvaise passe, comme il arrive régulièrement aux buteurs, mais qui peut contredire Ménès sur ce coup là ? Il est vrai que Cavani a raté complètement son match hier contre Toulouse, de la même façon qu’il a raté son tête à tête face au gardien Madrilène quelque jours plutôt en Ligue des Champions. Ceci dit, le fait qu’il sort fâché est remarquable, même si contrairement à ce que laisse penser le journaliste sportif, Cavani est fâché contre lui-même et n’est pas content de sa prestation et non pas de la décison de sa sortie.
En conclusion, le consultant sportif ironise sur la une de ses confrères de L’Equipe, en déclarant que ce qui l’a « le plus rire à l’arrivée, c’est le titre de lequipe.fr : « Trop facile pour Paris ». Quand le PSG gagne petitement, on dit que c’est inquiétant. Et quand il l’emporte largement et avec la manière, on dit que c’est trop facile. Est-ce qu’on dit la même chose du Bayern, du Real, du Barça ? Je ne comprends pas. Ce n’est jamais assez bien avec le PSG »…
C’est sur cette pointe d’ironie, que le journaliste termine ses commentaires sur la prestation parisienne, et c’est une ironie qui lève le voile finalement sur un malaise assez profond que vie le PSG avec les médias français depuis longtemps, mais ceci est un autre sujet !