Autour du PSG
Pierre Ménès « Le Qatar ? A leur place, j’arrêterais tout et je renverrais la Ligue 1 à sa médiocrité. »
Cette semaine, Le Parisien a évoqué cette semaine l’agacement du Qatar face à plusieurs points dans son investissement au Paris Saint-Germain, notamment les critiques en France. Le journaliste Pierre Ménès (Canal+) a donné son avis sur Twitter sans oublier de s’en prendre à la mentalité française.
« (Le Qatar au PSG ?) Jusqu’à la Coupe du monde 2022, c’est une évidence. Si on continue à les faire chier à ce point, moi, à leur place, j’arrêterais tout et je renverrais la Ligue 1 à sa médiocrité. On verra alors si notre championnat vaut toujours un milliard sans Neymar et Mbappé. Le problème, c’est que même quand ils gagnent, on les taille. », a écrit Ménès.
Un projet qui n’est pas à abandonner et un apport évident.
Il serait en effet très surprenant que le Qatar « lâche » le PSG avant la Coupe du Monde qu’il organise en 2022. Le club parisien est très important pour le développement de son image. Il serait très compliqué de relancer un projet maintenant et d’arriver à la même visibilité. De toute façon, on peut penser que les propriétaires ne vont pas soudainement partir après non plus. Il y a n’y a pas que le football dans cet investissement, mais aussi l’image du pays en général. Sans oublier qu’avec un grand développement marketing, il n’y a plus à injecter de grandes sommes chaque année.
Les revenus du club parisien grandissent et cela devrait continuer. Surtout si le sportif suit vraiment, c’est-à-dire avec de grands parcours européens. Il y a de quoi s’installer durablement dans les sommets européens. Il serait dommage de quitter un club aussi bien lancé. Cependant, Ménès souligne aussi un point important. Il serait bien que la France arrête de se plaindre de l’argent investi et voit plutôt le positif amené. L’énorme augmentation des droits TV à partir de 2020 en est un signe clair. Le bilan du PSG est loin d’être parfait. Mais si la Ligue 1 fait parler à l’étranger aujourd’hui, c’est en grande partie grâce au projet parisien. Maintenant, il faut que les autres clubs arrivent à suivre pour ne plus avoir à vendre leurs meilleurs joueurs chaque année.