Autour du PSG
Philippe Piat espère que la crise sanitaire aidera à une refonte du système des transferts
Le président de l’UNFP, Philippe Piat, a accordé un entretien au journal Le Monde dans lequel il a assez logiquement évoqué la suspension de la saison 2019-2020 à cause de l’épidémie du coronavirus et les possibles conséquences sur le football. Cela avec un éventuel changement de la façon de faire pour le mercato et les contrats
“J’espère que cette pandémie va accélérer les discussions pour aboutir à une réforme drastique du système des transferts. Des discussions sont déjà en cours avec la FIFA. Mais ces discussions ne vont pas assez loin. On survole encore les problèmes liés à la bulle financière qui dépend du système des transferts.
Piat « C’est le péril numéro 1 du foot. »
Le salaire conséquent des joueurs ? C’est le péril numéro 1 du foot. Ces contrats de travail alimentent le ‘trading joueurs’, c’est-à-dire la vente de joueurs, qui devient un élément essentiel et déséquilibre les budgets des clubs. Comme maintenant les budgets des clubs sont basés de manière anormale là-dessus, cette vente entraîne aussi une inflation des salaires.”
Cela fait déjà plusieurs que cette idée de grandes modifications du système est évoquée, on peut penser que ce n’est pas au hasard. Surtout que Philippe Piat est bien placé pour être au courant de ce qui se passe à ce sujet. Cependant, on est encore loin de quelque chose d’acté, alors il faut rester prudent quant aux possibilités. Il est tout de même bien pensable que cette crise amène certaines remises en question et discussions. Cela peut notamment concerner le mercato et la gestion des joueurs. Néanmoins, il est loin d’être sûr que le système sera vraiment grandement changé avec l’importance de l’argent qui serait diminuée. On ne peut pas enlever le fait que la crise dans le football vient d’un fait qui lui est extérieur a mis en péril de nombreuses organisations très diverses. Cette période donne le temps de bien réfléchir, mais cela ne semble pas être une preuve irréfutable qu’il faut tout changer.