Autour du PSG
Petit aimerait que « ça pète » entre les joueurs du PSG »
Emmanuel Petit, champion du monde 98 avec l’Equipe de France notamment désormais consultant sport a évoqué au micro de RMC Sport, a été invité par Le Parisien à évoquer ce qui manque au Paris Saint-Germain pour se rapprocher du niveau d’une équipe comme Manchester City, qui s’est imposée face aux Parisiens ce mercredi (2-1, retrouvez le résumé ici) dans le cadre de la 5e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions. Le 3e buteur de la finale de la Coupe du Monde 1998 a invité certains joueurs à se révolter.
« Quand on voit les récents champions d’Europe, Chelsea ou Liverpool, il y a de l’abnégation, un esprit d’équipe. Là, je ne parle même pas de fonds de jeu. Mais de mentalité, de cette capacité à redoubler d’efforts et se sacrifier pour le collègue. S’il n’y a pas cette base, que chacun se fiche de ce qui va arriver, tu ne peux pas progresser dans le contenu.
Petit « Ça ne peut pas durer ! »
Quitte à se brouiller, que ça jette un froid dans l’équipe, il serait peut-être temps que certains joueurs secouent un peu les mecs de devant et leur dise que ça suffit. Il faut que ça pète. Ce qu’on voit c’est un manque de respect pour les coéquipiers, pour les supporters. À chaque match, on sort frustré. Ce mercredi, j’en ai même vu qui ne faisaient plus les efforts tellement ils étaient dégoûtés. Ça ne peut pas durer ! »
Pour la première partie, on ne peut qu’aller dans le sens de Petit. Il faut une vraie force collective pour gagner dans le football. Cela vaut à tous les niveaux et presque à tous les âges. C’est un point qui a manqué au PSG sur plusieurs matchs cette saison et il faut trouver une solution. Cela passe par la mentalité et la tactique.
On peut facilement concéder le fait que les Parisiens ne font pas assez les efforts tous ensemble. Mais le consultant est un peu « brutal » dans sa « solution ». La réprimande et la dispute ne font que difficile avancer un groupe. D’ailleurs, on se souvent qu’il s’est plaint durant la rencontre de voir Neymar (attaquant de 29 ans) et Leandro Paredes (milieu de 27 ans) se disputer sur le terrain.
Il faut surtout que le coach Mauricio Pochettino réussisse à créer une vraie coordination collective. On a vu les attaquants défendre par moments, mais trop loin des autres joueurs. Il faut soit que les premiers viennent tout de suite plus bas pour former un bloc solide, soit que les seconds montent aussi pour imposer un vrai pressing. Dernièrement, on a surtout vu trop peu de coordination dans les envies et courses des joueurs. Espérons que la solution sera trouvée au fil des matchs.