Payet « on ne partait pas à armes égales parce que Paris a un effectif conséquent, ils y ont mis les moyens. »

Dimitri Payet, milieu offensif de 32 ans de l’Olympique de Marseille, était en conférence de presse ce mardi en marge du 16e de finale de Coupe de la Ligue demain contre l’AS Monaco. Le Phocéen a notamment été invité à revenir sur la lourde défaite 4-0 dimanche soir au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain en clôture de la 11e journée de Ligue 1.

« Forcément, le moral est affecté 4-0, ce n’est jamais facile à digérer, notamment face au PSG. Mais je pense qu’on a montré un autre visage à la mi-temps, et il y a eu de bonnes choses de faites. On est passé à côté de notre première mi-temps, même s’il y avait un adversaire en face. Maintenant, il faut vite évacuer ce match et penser à ce qui va venir puisqu’on a un match couperet, puisque c’est un match de coupe, soit ça passe, soit ça casse. Puis deux matches très importants à la maison, là contre deux concurrents directs (LOSC et OL, ndlr) où il faudra répondre présent.

Payet « le coach a mis l’accent sur le match de coupe et les deux matches face à des concurrents directs. »

On savait qu’on ne partait pas à armes égales parce que Paris a un effectif conséquent, ils y ont mis les moyens. On voulait montrer un bon visage, qu’on était capable de rivaliser. On est passé à côté de notre première mi-temps et on en a pris quatre. Forcément, c’était plus difficile dans le match après. On a réussi à montrer un autre visage en deuxième mi-temps, à ne prendre de but et se créer des occasions. Evidemment, on n’est pas satisfaits du résultat. Mais le coach a mis l’accent sur le match de coupe et les deux matches face à des concurrents directs. », propos de Payet relayés par RMC Sport.

On a en effet bien vu à quel point l’entraîneur André Villas-Boas a tenu à diminuer l’importance de ce match. De quoi se protéger d’une telle défaite en pensant déjà à la suite. Super. Mais c’est aussi une recette excellente pour offrir une résistance très insuffisante au PSG. Lequel a pris ce Classico très au sérieux pendant une mi-temps et a donc pu balayer les Marseillais. Ces derniers sont satisfaits de leur 0-0 sur la seconde période face à un PSG complètement déconcentré, c’est peut-être encore plus triste.

On ne sent presque pas de la colère, comme si l’affiche était déjà abandonnée. On espère retrouver plus de rage de vaincre pour le prochain Classico afin d’éviter que cette rencontre très attendue ne tombe pas du côté du banal.

Nous avons fait le debrief de ce Classico dans notre dernier podcast :