Autour du PSG
Patrick Gonfalone donne son avis sur Hernandez « je le préfère sur le côté »
Lucas Hernandez, défenseur/latéral de 27 ans, est une bonne recrue estivale pour le Paris Saint-Germain. Il est arrivé avec son expérience et surtout une polyvalence qu’il met toujours au service du collectif. Patrick Gonfalone, ancien entraîneur chez les jeunes de l’Atletico, raconte pour Le Parisien qu’il l’avait essayé à gauche grâce à sa vitesse et son côté incisif. Aujourd’hui, il le préfère sur le côté, car cela correspond mieux à ses qualités.
Gonfalone « Comme il était vif et incisif, je l’ai essayé sur le côté gauche »
« Il avait 16 ans et était en formation à l’Atletico quand je l’ai convoqué. Comme il était défenseur central de formation, je l’ai testé dans l’axe. À l’époque, il était déjà rapide, mais était encore fluet, manquait de poids et de taille. Il y avait meilleur que lui. Mais comme il était vif et incisif, je l’ai essayé sur le côté gauche.
Gonfalone « Au niveau national, il peut tenir les deux postes sans problème »
Il a joué à ce poste jusqu’à l’Euro des moins de 19 ans en Grèce et croyez-moi il flambait. Je le préfère dans ce rôle là. Au niveau national, il peut tenir les deux postes sans problème. A l’échelle internationale, son léger déficit dans le jeu de tête fait que je le préfère sur le côté. Dans l’axe, c’est moins naturel pour lui de percer les lignes alors que quand il est à gauche il ne se pose plus de questions il fait la différence. »
C’est un avis tranché, même si l’idée que Hernandez est moins bon de la tête reste tout de même à prouver. Cette saison, il gagne davantage de duels de la tête que les autres joueurs du PSG, dont ceux de l’axe. Mais Gonfalone a surement des raisons de penser pourquoi la grinta de son ancien joueur correspond mieux à un poste sur le côté. L’avantage, c’est de pouvoir s’adapter et sa formidable façon de tout donner tout le temps, le rend forcément irrésistible et important peu importe le rôle. Avec le PSG il a joué aux deux postes, tout comme en équipe de France, attention à ce que sa polyvalence soit une force et pas un frein pour lui.