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Pastore raconte ce qu’a apporté Lavezzi au vestiaire du PSG « Il rigole tout le temps »
Javier Pastore, ancien chouchou du Parc des Princes (2011 à 2018), a accordé une interview à So Foot dans laquelle il livre quelques anecdotes amusantes sur le vestiaire du Paris Saint-Germain. Il n’hésite pas à encenser son compatriote, Ezequiel Lavezzi (2012 à 2016), qui est à l’origine du vestiaire uni du Paris Saint-Germain. Pastore évoque un joueur toujours souriant, désireux d’apporter de la joie et de l’unicité dans le vestiaire.
Pastore « J’ai beaucoup d’anecdotes avec Lavezzi en soirée, mais pas beaucoup que je peux raconter (Rires.) »
Ça a été le premier joueur qui a voulu que toute l’équipe vive ensemble. Il parlait beaucoup avec les Français, même s’il ne parlait pas bien, il faisait tout pour se faire comprendre ou pour faire rire… C’est lui qui a réellement ouvert la porte pour que tout le monde se parle. Même quand il est parti, les habitudes qui s’étaient installées avec lui sont restées.
Dès qu’un joueur arrivait au club, on l’invitait à manger. Et ça faisait la différence dans l’intégration. J’ai beaucoup d’anecdotes avec Lavezzi en soirée, mais pas beaucoup que je peux raconter (Rires.) Il rigole tout le temps, et c’était lui qui organisait des soirées ou des fêtes masquées à l’approche d’Halloween par exemple.
Pastore « On est parti à onze familles dans une maison à Ibiza »
Il disait : ‘Ok, aujourd’hui on a gagné et demain pour Halloween, je fais une fête à la maison, comme ça on peut manger quelque chose ensemble. Celui qui ne vient pas déguisé, il ne rentre pas !’. Normalement, dans un club comme ça, ça ne se fait pas. Parce qu’il y a souvent beaucoup d’ego, que les rapports entre les joueurs ne sont pas ceux-là.
À Paris, ce n’était pas ça. Nos femmes aussi s’entendaient toutes très bien. Pour te donner un exemple, pendant un mois, on est parti à onze familles dans une maison à Ibiza. Onze familles avec enfants, imagine ! Bon, je dois avouer que pour les repas et gérer les petites et petits, c’était un peu compliqué (Rires.) »
C’est avec bonheur qu’on découvre les mots d’un des joueurs les plus attachants de ses dix dernières années. Pastore a fait chavirer le Parc des Princes et revient nous livrer ses meilleures anecdotes sur le trublion Lavezzi, toujours là pour blaguer et dérider le vestiaire. Lavezzi a rassemblé les clans, il a uni un groupe. Ce n’est pas étonnant, quand on connaît le phénomène, on sait qu’il souhaitait toujours avoir ses « amis » avec lui. Il a joué un grand rôle pour faire grandir le PSG et après son départ, les joueurs ont continué l’union sacrée. On apprend que Lavezzi faisait des soirées déguisées, c’est le parfait exemple pour faire tomber les masques et faire baisser la testostérone propre au vestiaire de football.
Il y a quelque chose de léger chez Pocho qui permet de détendre l’atmosphère et de faire baisser la pression. Il n’y a rien de pire que les clans et il s’est battu contre ça. C’est tout à son honneur. On comprend aussi que Pastore ne peut pas tout raconter, comme il le témoigne avec le sourire. Il y a pourtant prescription, mais quand on cerne un peu mieux Lavezzi, on peut comprendre qu’il n’y avait pas trop de barrière. Tout était prétexte à la bonne vanne, à la bonne rigolade.
El Flaco livre aussi une tendre anecdote, en effet, les joueurs du PSG sont partis à 11 en vacances ensemble, avec femmes et enfants. On comprend mieux la bonne santé du vestiaire, car si dans le football, on n’est pas obligé d’être ami pour jouer ensemble, avoir de forts liens aide à se dépouiller les uns pour les autres.