Autour du PSG
Pascal Ferré souligne le travail de maître de Leonardo depuis son retour au PSG
Première recrue du mercato estival du Paris Saint-Germain, le Brésilien Leonardo a repris son poste de directeur sportif en lieu et place d’Antero Henrique, recruté deux ans auparavant. Le retour de l’ancien n°7 du PSG a été plus que bien accueilli par les supporters mais également par les joueurs et les observateurs autour du club parisien. C’est en tout cas le point de vue de Pascal Ferré, rédacteur en chef de France Football, comme il l’a partagé dans son hebdomadaire.
“Leonardo donne l’impression d’avoir – pour le moment en tout cas – guéri le PSG de ses crises existentielles récurrentes. Les crises de foi de Neymar ? Digérées assez habilement. Les agaçantes impressions de flottements et de faiblesses de gouvernance ? Envolées. Le sentiment d’impunité qui se dégageait du vestiaire ? Dégommé progressivement. La valse-hésitation grotesque dans le but ? Oubliée rapidement. Les guéguerres puériles entre le staff et les dirigeants ? Évaporées (pour le moment).
On dirait que le PSG a trouvé la voie de son maître. Même le dossier Cavani ne semble pas en mesure de venir contrarier la tendance. En finesse, publiquement, et tout en fermeté, dans l’intimité des bureaux.”
Depuis son départ involontaire et malheureux en 2013, le PSG n’avait pas su remplacer avantageusement le dirigeant auriverde, et son retour à la tête des Rouge et Bleu a été réclamé pendant longtemps pour enfin être acclamé par les supporters cet été. A peine arrivé, il a fini de conclure certains dossiers menés par son prédécesseur, puis s’est attelé à continuer de garnir l’équipe, en qualité et aussi en quantité.
En remettant le français au goût du jour dans le vestiaire parisien et en supprimant les passe-droits de certains (vacances plus longues et plus fréquentes notamment), il a réussi, pour le moment, le pari fixé qui était de redresser la barre le plus rapidement et le mieux possible. Son poste de dirigeant lui sied à merveille et lui permet de maintenir sous pression un groupe pourtant habitué aux écarts de conduite ces dernières années. SI Neymar est vu comme le facteur X sur le terrain en Ligue des Champions, nul doute que Leonardo est et sera celui de l’ombre.