Autour du PSG
Paganelli est confiant pour l’avenir de Bitshiabu « il a déjà tout d’un grand »
Laurent Paganelli, consultant pour Canal Plus, s’est exprimé dans le journal Le Parisien. Il a évoqué El Chadaille Bitshiabu, plus jeune joueur du Paris Saint-Germain à avoir participé à un match officiel avec le club de la capitale. Il n’a donc pas battu Paganelli avec une présence en match officiel à seulement 15 ans, 10 mois et 5 jours, mais l’homme de terrain de Canal +, a donné ses conseils au clan Bitshiabu, même s’il n’est pas du tout inquiet. Il dit le jeune joueur bien entouré. Il lui demande seulement un peu de patience pour ne pas griller les étapes.
Paganelli « Pochettino me semble avoir une approche humaine, il ne laissera pas le petit comme ça »
« J’aurais tellement aimé qu’il me dépasse Mais ce qui lui arrive est génial, lui et sa famille doivent être si fiers. Je n’ai aucune crainte pour lui. A l’époque, mes parents habitaient à 500 km. Et puis la façon d’encadrer les joueurs, d’anticiper leur intégration n’était pas le même. Moi, j’ai en quelque sorte été livré à moi-même. Là, ça n’a plus rien à voir. Non seulement Pochettino me semble avoir une approche humaine, il ne laissera pas le petit comme ça, mais dans un club structuré comme le PSG, il sera sans doute bien accompagné, tant sur le plan sportif que mental.
Paganelli « Il faut aussi qu’il fasse preuve de patience »
Il a déjà tout d’un grand. Mais il faut aussi qu’il fasse preuve de patience, qui se rappelle avoir attendu un an et demi avant sa première titularisation. Aussi talentueux soit-on à cet âge-là, on ne connaît pas encore son métier comme les adultes du camp adverse. Il n’est pas là par hasard, mais pour que ça reste le cas, il faut qu’il ait l’intelligence de prendre un peu son temps. »
Paganelli est un joueur qui a commencé très jeune, mais à une autre époque aussi. Il n’a pas eu la carrière escomptée à cause des blessures. Mais il peut être de bon conseils, l’âge compte et il n’est jamais facile de commencer si tôt. Il y a des sacrifices à faire, une pression à gérer. Mais les époques ne sont pas les mêmes, comme le souligne Paganelli. Il y a des structures aujourd’hui qui permettent de vivre pleinement cette fin de formation avant l’entrée dans le monde professionnel. À Paris, c’est encore plus difficile aujourd’hui, la concurrence est énorme et les places coûtent cher.
Cependant, Paris cherche à faire progresser ses pépites et de nombreux joueurs ont percé dans des clubs européens, alors que peu ont réussi à le faire à Paris. Finalement, quand un joueur sort du lot, il y a un conseil à retenir. Il faut être patient, ne pas brûler les étapes. Il est nécessaire d’apprendre à se connaître et de grimper petit à petit les échelons, pour arriver prêt quand le PSG comptera sur lui.