Autour du PSG
OM/PSG – Roustan souligne la supériorité de Paris et la « médiocrité » de l’arbitrage
Ce dimanche en clôture de la 24e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain s’est imposé 0-2 face à son rival l’Olympique de Marseille. Un match globalement maîtrisé par le PSG qui a su rapidement faire le break en première mi-temps. Dans L’Équipe du Soir, le journaliste Didier Roustan, est revenu sur la performance des Parisiens, mais aussi celle des arbitres de la rencontre, Monsieur Bastien et Anthony Gautier à la VAR.
Roustan «Je pense qu’ils auront des vrais matches face à Lille, Lyon et Monaco.»
«Le manque d’intensité du PSG ? À leur décharge, si on ne te rentre jamais dedans, dans le bon sens du terme… Quand tu joues en Allemagne, Espagne et Italie, quelque soit ton statut, tu vas avoir une équipe en face qui va avoir du répondant. Là, si l’arbitre est juste à un niveau au-dessus, il y en a quatre et peut-être cinq si Sarabia ne marche pas sur le ballon. Il y a une grosse marge, les Parisiens sont tranquilles. Je pense qu’ils auront des vrais matches face à Lille, Lyon et Monaco. Là, t’as l’impression que ça peut durer quatre heures, ça ne changera rien.
Roustan «Bizarrement, je me demande si à 0-0, il l’accorde ou pas.»
L’arbitrage ?
Alvaro vire Mbappé avec les deux mains, sous les yeux de l’arbitre, et il n’a pas de carton jaune. On est nul, on a atteint l’Himalaya de la médiocrité. Le penalty oublié sur Neymar, monsieur Bastien dit tout de suite qu’il y a corner, c’est qu’il y a une erreur. Il peut quand même avoir un doute. Pour moi, il y a penalty 1.000 fois et pour l’autre 1.500 fois.
Dans le feu de l’action tu peux te tromper, mais là tu ne peux pas car tu vas avoir deux, trois, quatre ralentis. Bizarrement, je me demande si à 0-0, il l’accorde ou pas. C’est comme les arbitres qui ne tiennent pas compte des arrêts de jeu car une équipe mène 4-0, alors qu’il y a cinq minutes d’arrêt de jeu. Et si la première place se joue au goal-average, on fait comment ? Ce n’est pas sérieux.»
Globalement, le PSG ne peut pas se plaindre de l’arbitrage vu qu’il s’est imposé 0-2 dans cette rencontre. Mais dans une course au titre ou le goal average aura logiquement son importance, ce genre d’erreur peut coûter très cher. Malheureusement, cela prouve encore une fois qu’avec ou sans la VAR, il s’agit simplement d’une question d’interprétation et de contexte. Si l’arbitre central n’a pas envie d’accorder un penalty et que son assistant à la VAR fait de même et refuse de voir la faute comme c’était le cas ce dimanche, les polémiques seront les mêmes qu’avant l’installation de l’arbitrage vidéo.
La VAR avait normalement été installée pour permettre aux arbitres d’analyser une situation litigieuse. Mais dans des moments comme dimanche soir elle permet simplement de donner la preuve formelle que l’arbitre se trompe. Il faut donc essayer de réorganiser la façon d’utiliser l’arbitrage vidéo, puisqu’à l’heure actuelle elle est loin d’apporter un réel plus et les polémiques continuent. Des explications pourraient par exemple faire du bien. Il faut tout de même espérer que ces deux buts refusés ne coûtent pas cher au PSG. Dans cette course au titre, chaque point et chaque but vont compter, il faut donc espérer un meilleur arbitrage. Ce qui compte aussi pour l’amélioration du football français en général.
Retrouvez ici notre Podcast « PSG – Neymar prolonge, un succès retentissant pour Paris ».
Blint
10 février 2021 at 09:58
« le PSG ne peut pas se plaindre de l’arbitrage vu qu’il s’est imposé 0-2 dans cette rencontre. »
Pas d’accord du tout là-dessus Flavien. La qualité de l’arbitrage ne dépend pas du score. Nul part dans toutes les règles du jeu n’est mentionné le score actuel. L’arbitre doit appliquer les règles objectivement sans influencer/être influencé par le score. C’est son travail.