OM/PSG – Luis Enrique en conf : victoire, Dembélé, Mendes, Neves et émotions

Le Paris Saint-Germain s’est imposé 0-3 face à l’Olympique de Marseille (résumé vidéo OM/PSG) ce dimanche au Stade Vélodrome dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1 2024-2025. Après ce match, l’entraîneur parisien Luis Enrique (54 ans) s’est exprimé en conférence de presse. L’Espagnol a évoqué ce succès et la performance générale de ses joueurs. 

Enrique «Il était très important de marquer le premier but»

Quel est votre sentiment avec cette victoire ?

«La balance est très positive, nous avons gagné un Classico avec autorité, loin de chez nous. Le match a très bien commencé pour nous, contre un rival qui savait très bien jouer au football, très bien récupérer les ballons, qui savait résister à la pression.

Il était très important de marquer le premier but et à partir de là vingtième minute de jeu, avec l’expulsion, tout a été plus facile pour nous et difficile pour le rival.

Ce type de match peut pousser au relâchement, mais l’équipe a continué à travailler avec sérieux. La seconde mi-temps a été plutôt tranquille, notre adversaire est resté dans son camp.

Nous avons eu 4-5 occasions pour marquer des buts en plus. Donc très satisfait, aussi pour nos supporters, car on connaît l’importance de ce match pour eux et pour nous aussi.»

Enrique «C’est un début de saison que je trouve très bon»

Qu’est-ce que vous avez pensé du match d’Ousmane Dembélé dans une position plus axiale ?

«Je pense que Dembélé est capable d’occuper beaucoup d’espace. Nous avons passé une grande partie du match en supériorité numérique, nous avons su garder le contrôle du ballon et dans la profondeur nos attaquants avaient beaucoup de possibilités.

J’ai beaucoup aimé beaucoup. C’est un début de saison que je trouve très bon, et je pense qu’on aurait mérité de gagner plus de matchs, et notamment le dernier match de Ligue des Champions.»

Est-ce-que vous avez eu un différent avant ce début de match ?

«Le plus important pour moi était de contrôler l’étape émotionnelle et sinon nous avons joué de la même manière. Notre objectif est seulement d’avoir le ballon le plus longtemps possible, générer des occasions, générer des buts et gagner.

Peu importe l’adversaire, la compétition, le terrain, c’est notre seul objectif. L’idée est très claire et ne change pas.»

Enrique «Tout peut s’améliorer, que ce soit en attaque ou en défense»

Quelles sont les améliorations que vous aimeriez apporter à votre équipe ?

«Tout peut s’améliorer, que ce soit en attaque ou en défense. C’est une constante que j’ai en tant qu’entraîneur, je suis non conformiste. Je veux tout améliorer, je veux que les soient plus précises, je veux qu’on court plus, qu’on défende plus, qu’on mette plus de buts. Je veux tout.»

Enrique «Neves c’est un très bon renfort»

Est-ce que Nuno Mendes est sorti à cause d’un problème physique et que vous apporte t’il dans le jeu ?

«Nuno Mendes a eu un problème de maux de ventre, il nous a prévenus lors du retour aux vestiaires. C’est pour cela qu’il est sorti, mais rien d’autre à signaler.»

Qu’avez-vous pensé de la prestation de João Neves ?

«Je n’aime pas parler des joueurs de manière individuelle, mais bien sûr que c’est un très bon renfort. Je dirais la même chose des quatre autres joueurs qui ont signé lors du mercato. Notre objectif est toujours de nous améliorer.»

Enrique «La jeunesse n’est pas une excuse»

Vous avez parlé de la gestion des émotions, est-ce que vous avez travaillé cela avant ce match ?

«Je crois que ce qu’on a vu sur le terrain était très parlant, on a vu une équipe qui en voulait dès les premières minutes. Une défense qui a bien fonctionné, un pressing intense et un très bon contrôle en général.»

Est-ce que ce type de match peut servir à l’approche des prochains matchs de Ligue des Champions ?

«Après analyse du match contre le PSV, j’en suis très content, on aurait dû le gagner. Maintenant on accepte, et cela n’a rien avoir la jeunesse. Les circonstances permettent d’engranger de l’expérience. La jeunesse n’est pas une excuse. La Ligue des Champions est forcément plus dure pour toutes les équipes. C’est une réalité.»