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Damien Degorre, journaliste, a tenu à prendre la défense de Neymar, attaquant de 30 ans du Paris Saint-Germain dans L'Équipe. Si beaucoup doutent d'un retour du brésilien à son meilleur niveau, Degorre estime que c'est plus compliqué que cela. En effet, le numéro 10 parisien a certainement dit adieu à son jeu fait de dribbles chaloupés, mais peut encore s'inscrire dans un rôle "d'attaquant altruiste" et "passeur qui flaire le jeu mieux que les autres". Degorre "Il a surtout montré que son goût pour le jeu et son appétit pour la gloire étaient intacts" « Neymar, le roi virevoltant, désorientant, insaisissable, un brin irritant, est mort, vive Neymar, cet attaquant altruiste, ce passeur incomparable, qui flaire le jeu mieux que les autres et peut, sur un contrôle, une touche, un coup d’œil, transformer un ballon en or. Il l’a fait par séquences, cette saison, mais par séquences seulement puisque sa blessure à une cheville a différé sa montée en puissance. Il a surtout montré que son goût pour le jeu et son appétit pour la gloire étaient intacts. Degorre "Il serait injuste de ne pas porter à son crédit l’acharnement qu’il a mis au travail" Si son hygiène de vie restera le boulet de sa carrière, celui qu’il traînera jusqu’à son jubilé quand bien même tournerait-il complètement à l’eau minérale, il serait injuste de ne pas porter à son crédit l’acharnement qu’il a mis au travail, cet hiver, pour revenir à la compétition plus vite que prévu. Avec la Coupe du monde en ligne de mire, le Brésilien sait que son histoire peut prendre un nouveau virage, que les jeux ne sont pas faits. Il est trop orgueilleux pour acter son déclin et en être le spectateur impuissant.» Cela faisait longtemps que Neymar n'avait pas trouvé un pareil soutien dans les médias. Il y en a encore qui croient à son retour au premier plan. Cela paraît plutôt logique parce que le brésilien n'a pas qu'une corde à son arc. Il est pétri de qualités. On a du mal à retrouver le Neymar virevoltant, capable de faire la différence à lui tout seul. Son état physique avec l'enchaînement des blessures, ne lui permet pas de trouver le bon rythme. Il essaye, mais il échoue. Ce n'est peut-être pas encore la fin, mais Degorre croit plus à un changement de style pour le numéro 10 parisien. En effet, Neymar sait aussi se sublimer pour les autres. Son talent, sa vision du jeu et sa précision dans les passes lui donnent l'avantage de pouvoir jouer différemment tout en étant toujours irrésistible. Son travail pour les autres n'est parfois pas assez mis en avant et s'il prend conscience qu'il irait plus vite et qu'il ferait plus mal en distribuant ballons après ballons à ses coéquipiers alors il pourra imaginer une fin de carrière radieuse. Comme le souligne Degorre, Neymar pourrait être frappé par l'orgueil et pourrait montrer à tous que les critiques l'ont atteint, mais pas complétement éteint. La saison prochaine sera cruciale pour savoir si "Ney" va réussir à se réinventer. Si le physique suit, il n'aura peut-être même pas besoin de choisir.
©Iconsport

Autour du PSG

Obraniak critique Neymar et sa manière de préparer ses matchs

Ludovic Obraniak, ancien joueur et aujourd’hui consultant, s’est exprimé, sur la Chaine l’Équipe, sur Neymar, attaquant de 30 ans. Il lui reproche notamment de ne pas s’être préparé correctement avant la grande échéance de la Ligue des Champions contrairement à Karim Benzema, attaquant du Real Madrid. Selon lui, le Français a travaillé d’arrache-pied pour revenir au plus vite alors que le Brésilien aurait « fait autre chose jour et nuit »…

Obraniak « Le minimum, Neymar ne le fait même plus »

« Le minimum, Neymar ne le fait même plus. Je vous le dis, les échéances importantes qui arrivaient pour le PSG, il ne les a pas préparées de la meilleure des façons. Vous avez vu Karim Benzema ? Après sa blessure, le mec a travaillé jour et nuit pour être en forme pour le match. Je peux vous dire que Neymar a fait autre chose jour et nuit pour se préparer pour le match face au Real. »

Des propos honteux. Voilà ce qui caractérise la sortie de Ludovic Obraniak. Il semble ne pas savoir de quoi il parle ou bien prend-il du plaisir à surfer sur la vague diffamatoire faite contre Neymar. C’est devenu tellement facile de lui taper dessus. Prenant comme bouclier, sa vie privée, ses intérêts, Obraniak se permet de juger. Il compare la blessure de Benzema, 3 semaines d’absence, plus ou moins, à celle qui a frappé Neymar (plus de 3 mois) et s’amuse à expliquer que l’un a tout donné pendant que l’autre passait des nuits à ne pas se préparer. Des propos d’une rare bassesse pour un ancien joueur de football. 

Mais il faut croire que pour entrer dans les médias et y exister, il faut à tout prix faire le buzz et faire de la surenchère gratuite et diffamante. Mais il a une audience, alors ses propos vont exister et inconsciemment devenir une vérité. Il aurait pu se contenter de dire que le Brésilien n’a pas été assez bon par rapport aux attentes. Mais non, il fallait dire quelque chose que personne n’avait encore dit. Comme Neymar, on l’attend en meilleure forme l’année prochaine, parce que la télévision ne lui réussit pas. Mais peut-être qu’il peut aussi se remettre en question.

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