Nasser Al-Khelaïfi se rapproche d’un départ du PSG, explique Europe 1

Il y avait eu une rumeur il y a quelque temps, mais cela semblait oublié. Sauf que ce mercredi l’idée d’un départ de Nasser Al-Khelaïfi du poste de président du Paris Saint-Germain revient. Il y a eu notamment le journaliste Abdellah Boulma (Cnews et LCI notamment) qui l’a évoqué sur Twitter, puis Europe 1 (qui évoque le tweet ci-dessous) a appuyé la rumeur.

Priorité du #PSG, Filipe Luis sur le point de signer. Tuchel fait confiance à Nkuku et veut laisser filer Lo Celso à Galatasaray. Le clan Jordan/Ribes continue à tisser sa toile. L’etau se resserre autour de Nasser qui vit probablement sa dernière année au #PSG.

— Abdellah Boulma (@abdellahboulma) August 21, 2018

« Al-Khelaïfi semble en effet fatigué par les profonds désaccords qui existent au sein même de la direction du Paris Saint-Germain. Il y aurait « une guerre absolue » entre Antero Henrique, le directeur sportif, et Jean-Martial Ribes, le directeur de la communication, proche de Nasser Al-Khelaïfi, comme l’a révélé il y a quelques mois Romain Molina, un autre journaliste indépendant qui traite de l’actualité du PSG.

En somme, Antero Henrique a imposé ses méthodes et surtout ses proches au sein du club, et il a beaucoup de crédit auprès des propriétaires qatariens car c’est lui qui a ficelé la venue de Neymar il y a un an. Depuis, il pilote le recrutement de son côté. Jean-Martial Ribes et Nasser Al-Khelaïfi, eux, seraient prêts à quitter le navire si Antero Henrique continue à faire la loi. Le désordre serait-il si incroyable que ça en coulisse ? », écrit la radio sur son site internet.

Des désaccords et du changement c’est possible, mais Al-Khelaïfi n’est pas encore parti.

En effet, des tensions au sein de la direction du PSG ont déjà été évoquées plusieurs fois et Al-Khelaïfi pourrait ne plus être tout à fait à l’aise. Il semble en tout cas qu’il a perdu en pouvoir. Ce qui peut-être pour le mieux du club, notamment parce qu’il lui était reproché d’être trop proche des joueurs. Reste que cela peut ne pas plaire au président arrivé en 2011. Il est possible aussi qu’il ait du mal à s’entendre avec le directeur sportif Antero Henrique, sauf qu’il s’ancre bien au club. Difficile de juger tout cela de l’extérieur.

En tout cas, il n’y a rien d’impossible. Cependant, il faut attendre des confirmations avant de se lancer à en parler comme d’une certitude. Restons prudents. Même s’il y aura bien un changement de président un jour, sans que cela ne veuille dire que les investisseurs qataris quittent le club, bien sûr. La construction du nouveau centre d’entraînement est un des grands signes de la volonté de bâtir et rester dans le long terme.