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OM / PSG - Les compositions: Diarra titulaire, Cavani sur le banc

Autour du PSG

Nabil Djellit «c’est le minimum syndical », et « jamais aucune suprise » à propos de Laurent Blanc

Hier, Laurent Blanc fêtait son 50e anniversaire, une occasion de parler du niveau coach du Paris Saint-Germain. Un débat qui a animé l’Equipe du Soir, dont deux chroniqueurs particulièrement.

Dominique Séverac, Le Parisien – « C’est la saison où Paris a gagné tous les trophées et continue de progresser. Le championnat st déjà plié. Ils ont épaté l’Europe à Madrid, même s’ils ont pas gagné. »

Damien Degorre, L’Equipe – « Je ne peux pas les partager, c’est tout. Blanc fait partie des meilleurs, mais j’ai du mal à le mettre devant Deschamps et Wenger, qui font de très bonnes choses avec des moyens et des environnements différents. »

David Cozette, L’Equipe – « On peut lui reconnaître qu’il n’y a pas de problème d’ego dans cette « armée » de star, ni vraiment avec les joueurs plutôt remplaçants. On sait que dans ces grandes équipes il faut être très psychologue, et il le fait très bien. Il a su imposer son style et sa hiérarchie. »

Nabil Djellit, France Football – « Je pense que Blanc, c’est un concours de circonstances. Le seul moment où il m’a fasciné dans sa carrière, c’est à Bordeaux. Maintenant, vous êtes entraîneur du PSG, c’est le minimum syndical de gagner ce qu’il a gagné. Il n’y a jamais aucune surprise tactiquement. Zlatan ne sort jamais, c’est toujours les mêmes changements. Le jour où il fera ce qu’a fait Mourinho, c’est à dire de mettre Eto’o arrière droit, j’aurais un peu plus de respect pour ce qu’il fait. Mais je ne suis pas impressionné. »

Séverac répond : « En 2015, c’est pas le Chelsea de Mourinho qu’il a éliminé à 10 contre 11? T’aurais dis quoi si c’était l’inverse? »

Djellit : « Mais il n’a pas atteint le dernier carré.. »

En mettant Pastore à la place de Kevin Trapp peut-être que Laurent Blanc sera considéré comme un grand tacticien… Certes le coach parisien change assez peu et est peut-être un peu trop prévisible, mais c’est aussi parce que sa façon de jouer fonctionne très souvent. D’ailleurs, il avait su changer quelque chose à la mi-temps lors du premier match contre le Real afin de reprendre un peu le contrôle du match. Finalement, le Bayern, le Barça et autres grandes équipes changent assez peu de tactique.

On ne peut pas minimiser les performances de Blanc seulement parcequ’il est au PSG, dans ce cas Luis Enrique qui doit composer son équipe avec les 3 plus grands attaquants dont le meilleur joueur du monde, n’a aucun mérite a avoir gagné ce qu’il a gagné (la Liga est plus difficile que la Ligue 1, bien sûr, mais l’équipe catalane est impressionnante dans ses individualités).

En deux saisons Laurent Blanc a remporté 9 trophées et a été deux fois quart de finaliste de Ligue des Champions. Cette saison c’est clairement sur le plan européen qu’il est attendu, mais il est déjà le coach le plus titré de l’histoire du PSG, ce n’est pas rien. Sans oublier le quadruplé historique l’an dernier, qu’aucune équipe, même celles qui ont écrasé la Ligue 1 avant le PSG, n’avait réussi à faire. Et la gestion des ego n’est pas toujours simple, cela demande beaucoup de psychologie et de savoir se faire respecter, ce qui n’est pas donné à tous.

Certains, Blanc n’a pas encore passé le quart de finale, mais il n’a fait que deux saisons, ce n’est pas encore un échec. S’il passe cette saison, il prouvera qu’il progresse. Et il ne faut pas oublier l’élimination du Chelsea de Mourinho l’an passé, oublié à cause de la défaite face au Barça. A 10 contre 11, le PSG a fait une grande performance.

Quant à la remarque sur Ibrahimovic, Djellit oublie peut-être que sur les 14 matchs où le Suédois était disponible cette saison, il est sorti lors de 3 d’entre eux et a passé la rencontre face à Rennes sur le banc. Il sort moins que d’autres, c’est vrai, mais Zlatan a un profil particulier. Il ne faut pas oublier non plus que Cavani et Di Maria défendent plus et perdent des forces. Par exemple, Di Maria semble souvent s’émousser un peu après la 60e minute.

Peu aimé de certains supporters et journalistes, Blanc a pour le moment le soutien des joueurs et de ses dirigeants. Ce qui est le plus important pour lui. Cette saison, il peut beaucoup prouver. Bien sûr, si le parcours européen déçoit, sa place au PSG sera en danger.

 

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