Autour du PSG
Moatti décrypte la stratégie du PSG face au Fair-Play Financier et avant le mercato
RMC l’a annoncé : le Paris Saint-Germain devrait s’attendre à une sanction de l’UEFA dans le cadre du Fair-Play Financier. Paris serait donc obligé de se délester de plusieurs joueurs afin de rééquilibrer les comptes. Pourtant, selon le journaliste de L’Equipe, Etienne Moatti, les décideurs parisiens ne seraient pas réellement inquiet. D’après lui, Paris n’envisage pas d’adapter sa stratégie pour le moment puisqu’il est serein face à l’enquête de l’instance européenne.
« Aujourd’hui, la stratégie du PSG, ce n’est pas de vendre un joueur. Ils attendent les résultats du fair-play financier. Eux, ils considèrent qu’ils sont dans les clous et qu’ils n’ont aucune raison d’être sanctionnés. Ils sont dans une position d’attente.
Ils vendront peut-être plus tard, mais ce n’est pas Guedes dans l’immédiat, je peux l’affirmer. Si le PSG avait dû faire affaire avec Valence, il l’aurait fait au mercato d’hiver puisqu’il a une enquête sur le dos depuis septembre. Si le PSG l’avait vendu cet hiver à Valence, on ne parlerait même plus du fair-play financier. »
Pour le moment, le PSG ne semble pas avoir de quoi vraiment s’inquiéter.
Depuis les arrivées conjuguées de Neymar et Kylian Mbappé, Paris se retrouve dans l’oeil du cyclone. RMC expliquait que le club de la capitale devrait trouver près de 100 millions d’euros afin de renflouer les caisses et ne pas se mettre en difficulté vis-à-vis du FPF. Pourtant, on a du mal à croire à une grosse sanction de la part de l’instance européenne. Sachant que Paris compte encore gonfler ses recettes via sponsor et que nombre de joueurs, tel que Kurzawa, Di Maria ou Pastore, devraient quitter le navire rouge et bleu, les décideurs parisiens ont tout de même des chances de réussir leur pari.
Sauf si une force endogène à l’affaire s’en mêle, auquel cas il y aurait certainement une protestation à faire contre une supercherie. De toute façon, le mois de juin devrait être décisif dans ce dossier et c’est la qu’on aura enfin des certitudes. On peut être sûr d’une chose en attendant : le Paris Saint-Germain n’a pas fini d’être épié de toutes parts. Malheureusement, s’est le pris à payer lorsqu’on ose tenter de faire bouger les lignes au sommet de la chaine alimentaire du football européen.