Meunier souligne que Herrera « n’influencera jamais négativement le groupe »

Thomas Meunier, actuel latéral droit du Borussia Dortmund et de la Belgique âgé de 30 ans qui est passé par le Paris Saint-Germain de 2016 à 2020, s’est exprimé ce lundi dans L’Equipe à propos d’Ander Herrera, milieu de 32 ans arrivé à Paris en 2019 suite à la fin de son contrat à Manchester United. Le Belge a souligné le très bon état d’esprit de l’Espagnol.

« Le jeune Abdoulaye Kamara, formé à Paris, vient de signer à Dortmund cet été et je lui demandais comment s’était passée la saison dernière. Il me disait que lorsqu’il allait s’entraîner avec le groupe pro, le joueur qui faisait en sorte que les jeunes se sentent bien, toujours sympa avec eux, à leur écoute, c’était Ander. Cela ne m’a pas surpris.

Herrera « les leaders prenaient son avis en considération. »

Il n’a peut-être pas l’aura d’un Navas ou d’un Thiago Silva, mais il était écouté. Quand un mec comme lui prenait la parole, les leaders prenaient son avis en considération parce que tu sais que cela n’influencera jamais négativement le groupe. Ander, c’est le genre de mec à qui on n’en voudra jamais d’avoir réussi. »

Bien sûr, il serait injuste de limiter Herrera à une excellente mentalité. Mais il mérite très clairement que ce soit mis en avant tant il est un exemple pour tous les joueurs. Grand travailleur au quotidien, il sait courir pour aider l’équipe sans compter ses efforts. Cela aussi bien défensivement qu’offensivement. Le milieu espagnol travaille toujours pour récupérer le ballon, mais aussi pour participer au jeu. L’idée est de toujours proposer une solution et de faire avancer le jeu. Malheureusement, des blessures avaient limité son apport sur sa première saison. Mais il est évident ces dernières semaines et Herrera a ajouté des buts.

On se doute que ce retour en forme ne change rien à son comportement. L’ancien de Manchester United a toujours été humble et se met au service de l’équipe. Peu importe son poste. C’est bien de voir que sa parole est écoutée, même s’il est loin des grands « statuts » tant évoqués par les médias.