Mercato – Le Barça veut former un « front anti-PSG » en Europe, affirme L’Equipe

L’arrivée de Neymar au Paris Saint-Germain semble quasiment bouclée. Cela passera sans doute par un paiement de la clause libératoire de l’ailier de 25 ans du FC Barcelone. Forcément, cela déplaît fortement au club catalan, qui est impuissant face à cette méthode. C’est pourquoi, d’après L’Equipe, les dirigeants du Barça cherchent à former un « front anti-PSG » en Europe.

« Les dirigeants catalans ne supportent pas de ne plus avoir la main. Depuis quelques jours, ils appellent ainsi de nombreux grands clubs européens pour monter un front anti-Paris, désigner le PSG du doigt comme une menace pour l’ordre établi et le marginaliser sur la scène continentale.

Les Barcelonais guettent la faute, épient l’erreur pour faire capoter l’affaire et cherchent à fédérer derrière eux. Ils y sont parvenus en Espagne et savent qu’ils trouveront un terreau fertile en Europe. Le Bayern et la Juve sont réceptifs au discours du Barça.

Seulement, le patron du club catalan oublie que ce n’est pas le PSG qui est entré en contact avec le clan Neymar, mais l’inverse. Bartomeu entend déplacer ce dossier sur le terrain judiciaire, espérant entraîner dans son sillage d’autres puissants du foot européen ».

Une telle manœuvre serait triste pour le football en Europe.

Si certains se plaignent de voir Paris vouloir payer l’immense clause libératoire de Neymar, on ne peut pas dire que ce plan du Barça soit plus glorieux. Il serait triste de voir une telle coalition se mettre en place. Pas seulement parce que c’est le PSG, mais cela placerait le Barça comme « souverain » en Europe. Le club catalan aurait donc un pouvoir de décider de qui a le droit de venir un grand ou non en étant soutenu par les autres « seigneurs ». Comme si eux restaient en haut de l’échelle européenne sans que ce soit à coups de gros chèques.

C’est bien connu, le Barça a recruté Neymar et Luis Suarez pour quelques billets et Lionel Messi est payé avec des biscuits. De même que le Real Madrid a payé les transferts de Cristiano Ronaldo et Gareth Bale avec des tickets restaurants et leurs salaires se limitent au SMIC et à des porte-clefs. On pourrait continuer ces exemples, mais le message est clair sans révéler une nouveauté : le football professionnel est aussi un business où il est affaire de gros sous. Le PSG s’y installe, il faudrait s’y faire.