Autour du PSG
Ménés: Lucas « a été le meilleur Parisien » contre Lyon, Cavani « fantomatique »
Sur son blog, le journaliste de Canal+ Pierre Ménès est revenu sur la rencontre opposant le Paris Saint-Germain à l’Olympique Lyonnais pour les 1/8ème de finale de la Coupe de France (3-0).
Après, tous ces matchs se ressemblent un peu : on attend le moment où l’adversaire va baisser un tant soit peu de rythme, ce qui équivaut à parler du moment où Ibra va marquer. C’est encore arrivé hier, sur une remarquable action menée côté gauche par Lucas.
Après un match très décevant dimanche à Marseille, le Brésilien a été le meilleur Parisien hier soir. Il a régalé le Parc de ses dribbles, il a joué juste, il délivre une passe décisive sur le premier but, il décale parfaitement Aurier sur le second, il frappe sur le poteau en fin de match…
Vu la nouvelle prestation fantomatique – le terme le plus poli qui me vienne à l’esprit – de Cavani, il n’a pas grand chose à craindre pour sa place la semaine prochaine contre Chelsea.
Cela deviendrait presque une habitude depuis deux mois environ, Lucas affole les compteurs quand les compteurs affolent Cavani. Percutant et surtout décisif, Lucas fait un début 2016 sur les chapeaux de roues, presque au niveau où les supporters l’attendaient depuis son arrivée. Encore un petit effort de régularité et Lucas pourra officiellement prétendre être un double de Neymar, tel qu’il a été vendu au PSG. Quant à Cavani, malheureusement les vases semblent communiquant.
Mal placé, au premier poteau quand le centre va au deuxième, passes en retrait, Edinson doit être familié avec la Loi de Murphy: si quelque chose peut tourner de travers, alors ca va tourner de travers. Peu en veine à l’heure actuel, le temps doit sembler long pour l’Uruguayen. Mais nul doute qu’une fois la confiance retrouvé, Cavani redeviendra « Le Matador ».
Alors oui, le second but de Zlatan est peut-être hors-jeu d’une cuisse mais là, très honnêtement et quelle que soit l’équipe impliquée, c’est impossible à voir à vitesse réelle. En revanche, ce n’est pas le cas sur le troisième, où Cavani et Rabiot sont tous deux largement hors-jeu.
Le plus terrible, c’est qu’on ne peut pas en vouloir à monsieur Turpin, qui semble avoir un gros doute mais doit se fier à son assesseur, qui lui confirme qu’il est sûr de lui. Une énième preuve que cet arbitrage à cinq est une fumisterie absolue et qu’il faut d’urgence trouver autre chose.
Simple fait de jeu, les deux derniers buts de la rencontre sont entachés d’un hors jeu. Si sur le premier il est compliqué de voir la faute à vitesse réelle, elle est carrément très visible sur le deuxième. Appelons sa la chance du vainqueur, mais la victoire du groupe mérite d’être nette afin de taire toute rumeur possible. C’est avant tout la victoire de tout un collectif qui se donne les moyens de ses ambitions.