Autour du PSG
Ménès et les « stalactites » du PSG
Après la mauvaise prestation du PSG à Ajaccio, Pierre Ménès n’a pas été tendre avec le Parisiens dans son analyse publiée sur son blog. Le journaliste n’a rien vu de bon dimanche soir du côté francilien et s’attend au pire lors des matches face à Lille et Bordeaux si rien n’évolue.
« J’avoue que je reste franchement effaré par la prestation du PSG en terre corse. Effaré par le nombre de références à l’absence d’Ibrahimovic – qui n’a joué qu’un seul match jusqu’ici – et surtout, effaré par la déclaration de Carlo Ancelotti, qui a dit en gros qu’il cherchait encore le bon équilibre. T’as envie de lui dire : « Mais ça fait pas 7 mois et 21 matchs que t’es là pour ça, mec ? » La première mi-temps parisienne a été indigne, non seulement d’un champion en puissance mais plus simplement d’une équipe qui joue l’Europe. A part l’occasion joyeusement vendangée par Ménez, rien. Pas de mouvement, pas deux passes de suite, rien. Ce n’était pourtant pas les joueurs de ballon qui manquaient. Alors évidemment, défensivement il y a du progrès par rapport à Lorient. Mais bon, Ajaccio était quand même en mode « très prudent ». Le second acte a été à peine meilleur et Ajaccio aurait pu remporter ce match avec ce tir écrasé d’Eduardo détourné sur son poteau par Sirigu. Une action symbolique du mal parisien, avec cette passe en retrait insensée de Pastore pour Sakho, qui perd la balle. Le problème est donc partout. Et surtout dans ce schéma de jeu sans véritable attaquant. L’an passé, Paris avait joué comme ça souvent, mais au moins Ménez occupait le poste d’attaquant axial. Là, à force de vouloir être partout, l’ancien Romain n’était nulle part. Tout comme Lavezzi. On ne va pas condamner l’Argentin dès maintenant, mais pour un mec qui a coûté 31 patates, sa prestation à Coty fait froid dans le dos. Quant à son expulsion, OK il ne touche pas le joueur, mais il arrive les deux pieds décollés. S’il faut attendre qu’il y ait fracture ouverte pour donner un rouge…A l’arrivée, ça fait deux points en deux matchs pour le PSG. Les plus optimistes se rassureront en se disant que c’est toujours un de plus que l’an passé au même moment. Sauf que les deux prochains matchs qui attendent Paris, c’est Bordeaux au Parc et Lille au Grand Stade. Il va donc falloir que les Parisiens trouvent autre chose, et vite. Faute de quoi, on ne les appellera plus les Galactiques mais… les Stalactites. Car le PSG n’a déjà plus le choix et devra gagner. Sinon, ça commencera sans doute déjà à couiner du côté de la capitale… », a analysé Ménès.