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Maxwell revient sur la remontada avec la frustration de ne pas avoir pu aider le PSG
Au cours d’une longue interview accordée à L’Equipe, Scherrer Maxwell a été invité à revenir sur la fameuse remontada subie face au FC Barcelone avec le Paris Saint-Germain le 8 mars 2017 (victoire 4-0 à l’aller, défaite 6-1 au retour). Un match auquel l’ancien arrière gauche (juin 2012 à juin 2017) et coordinateur sportif (2017-2019) n’avait pas participé sur décision du coach Unai Emery et qui reste, assez logiquement, un terrible souvenir.
« Une des plus grandes déceptions de ma carrière ?
Oui, parce que j’étais impuissant, je ne pouvais rien faire. J’étais assis avec Thiago Motta (qui était blessé).On regardait, on discutait beaucoup du match. Ce soir-là, l’expérience aurait pu aider l’équipe. Surtout quand on se souvient de l’arbitrage, si défavorable à Paris, ce qui peut créer de la tension entre les joueurs. Avoir une personne comme Thiago, par exemple, qui donne de la tranquillité, son expérience aurait été utile. Alors, oui, cela nous a touchés parce qu’on ne pouvait pas aider. Et on en arrive à un match historique, de façon négative pour nous, de façon positive pour Barcelone.
Maxwell « On avait un peu peur parce qu’on sentait les vagues arriver sur notre but. »
Vous étiez descendus dans les vestiaires avec Thiago Motta ?
Oui, à la mi-temps. Et un petit peu avant le dernier but, à la fin du match. On ne l’a pas vu. On a quitté notre place en tribune à 5-1 pour Barcelone pour éviter la cohue dans les escaliers et le PSG était encore qualifié. On avait un peu peur parce qu’on sentait les vagues arriver sur notre but. Quand on est arrivés dans le vestiaire, on a senti la vibration du stade. On a compris. »
Cette soirée a été horrible pour tour les amoureux du PSG et les joueurs ont aussi très logiquement eu ce sentiment. On peut se douter c’était d’autant plus dur à vivre depuis les tribunes, avec l’impossibilité d’aider l’équipe sur le terrain. Ce peut être d’une horrible frustration. Surtout dans cette soirée où l’expérience et la sérénité de Maxwell auraient pu faire le plus grand bien, tout comme Motta. Ce dernier était blessé, mais la mise de côté du Brésilien reste toujours difficile à comprendre. Au moins au fil des années, la cicatrice se referme et le PSG peut continuer à avancer. Même si cela restera comme un très mauvais souvenir.