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L’UEFA affirme être dans le flou pour la saison 2019-2020 et que « plus rien ne sera comme avant »
Aleksander Ceferin, président de l’UEFA, a accordé une interview au journal La Repubblica. Il y évoque notamment la saison 2019-2020, suspendue à cause de l’épidémie du coronavirus, avec les solutions pour la suite et les conséquences inévitables. Le discours tenu par le dirigeant slovène n’est pas spécialement rassurant.
« Personne ne sait quand finira la pandémie. Nous avons un plan A, B ou C: nous sommes en contact avec les ligues, les clubs, nous avons un groupe de travail. Nous devons attendre comme tous les autres secteurs.
Les options pour la reprise ?
Recommencer à la mi-mai, en juin ou même fin juin. Puis si nous ne réussissons pas, la saison est probablement perdue. Il y a même une proposition visant à faire finir cette saison au début de la saison prochaine qui commencerait un peu plus tard. Mais, ne sachant pas quand la pandémie finira, nous ne pouvons pas avoir un plan définitif.
« Et plus rien ne sera comme avant après cette année terrible.«
La baisse des salaires ?
Il n’y a pas de place pour l’égoïsme. De nombreux joueurs sont d’accord. La crise frappe aussi les clubs. Et plus rien ne sera comme avant après cette année terrible.« , propos relayés par RMC Sport.
Ainsi, l’UEFA ne cache pas qu’il n’y a encore rien de fixé pour la suite, il n’y a pas la moindre garantie. La raison est simple et soulignée par Ceferin : personne ne sait quand l’épidémie sera arrêtée. Et sans date de retour, les instances de football ne peuvent pas décider de dates pour la suite. Il faut donc être patient, être prudent et préparer les diverses options. On peut penser qu’il y a un plan avec un timing plutôt optimiste, puis des réflexions pour des reprises plus tardives.
En tout cas, il est trop tôt pour faire un choix. Aussi bien pour le calendrier des matchs, que le mercato ou le Fair-Play Financier. Lequel pourrait être un peu modifié temporairement compte tenu de cette crise importante pour les finances de tous les clubs. On peut aussi visiblement s’attendre à un impact sur le long terme, même s’il reste difficile à définir pour le moment.