Autour du PSG
Lions « Aulas n’avait pas menacé de déboulonner la tour Eiffel quand l’Azerbaïdjan était devenu sponsor maillot du RC Lens »
Pour le journal L’Equipe, le journaliste, Bernard Lions, est revenu sur le match nul de l’Olympique Lyonnais à Nantes, tout en ironisant les propos du président Lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui critiquait essentiellement le Paris Saint-Germain et son système économique.
» Ne vous creusez pas la tête pour chercher à savoir pourquoi Lyon a scellé sans étincelle, hier à Nantes, un 0-0. C’est de la faute du Qatar si l’OL n’a plus été compétitif. Jean-Michel Aulas soupçonnerait les Canaris d’avoir repeint les filets en jaune pour célébrer l’arrivée du Brésilien Neymar… Aulas n’a guère goûté de voir le PSG gonfler les caisses de la société exploitant la tour Eiffel, en y affichant « Welcome Neymar » dessus. Juré, craché, ce n’est pas de la jalousie, juste « une question de sensibilité nationale ». Toujours dans sa veine cocardière, voir un de nos clubs adossé à un État étranger met, selon lui, en péril toute l’économie du football français. […]
Aulas n’avait pas menacé de déboulonner la tour Eiffel quand l’Azerbaïdjan était devenu sponsor maillot du RC Lens, ou quand le Tchad a été celui du FC Metz, l’an passé. Cette concurrence se révélant moins frontale, elle lui apparaissait moins déloyale. Celle du PSG en L 1 ne l’est pas plus que celle, en Ligue des champions, d’un Real Madrid aux dettes abyssales effacées par le roi d’Espagne. En ce temps-là, l’OL ne jouait pas encore la C1. Pas plus qu’il ne bénéficiait d’argent chinois. Tiens, à ce propos, une idée : plutôt que de jouer le mauvais perdant, et si Aulas faisait scintiller « bienvenue » en mandarin sur la basilique Notre-Dame de Fourvière ? Car croyez-en cette prophétie napoléonienne : quand la Chine achètera l’OL, le monde du PSG tremblera. »
Le président de l’OL ne cesse de se ridiculiser. De part ses propos ce dernier tente de faire croire qu’il se soucis de l’équité du championnat, mais c’est seulement son propre intérêt qui compte. Si demain ce dernier avait les moyens financier de l’ASM ou du PSG, il ne se soucierait certainement pas de savoir comment les Girondins de Bordeaux ou l’Olympique feront pour le concurrencer. La domination de l’OL s’est déroulée dans les années 2000, aujourd’hui c’est le club parisien qui a repris le flambeau et qui domine la Ligue 1 aux côtés de l’AS Monaco. La pilule a réellement du mal à passer pour Jean-Michel Aulas qui continue d’investir dans son club, mais qui passe malheureusement aujourd’hui au second plan.