Autour du PSG
La LFP « regrette le choix du PSG de faire valoir ses arguments par communiqué de presse »
Hier soir, le Paris Saint-Germain a publié un communiqué officiel pour répondre à la première décision de la Ligue de Football Professionnel pour l’affaire des dégradations au Parc OL samedi dernier en finale de Coupe de la Ligue. Aujourd’hui, la LFP a décidé de répondre en utlisant le même procédé.
« La LFP considère que la mise en cause publique de sa responsabilité par le PSG dans les importantes dégradations du Parc OL lors de la finale de la Coupe de la Ligue est inacceptable et regrette le choix du PSG de faire valoir ses arguments par communiqué de presse plutôt que de les présenter lors de la procédure d’instruction qui vient de démarrer.
La LFP tient à rappeler qu’à l’occasion de la finale de la Coupe de la Ligue, chacun des clubs finalistes est responsable de ses supporters et des incidents et/ou dégradations que ceux-ci pourraient occasionner, avant, pendant ou après le match.
Le PSG était donc pleinement responsable de ses supporters et ne peut se soustraire à cette obligation par de simples déclarations publiques.
Les mesures conservatoires prises par la Commission de discipline de la LFP sont parfaitement conformes à la jurisprudence dans ce type d’incidents et ne revêtent aucun caractère exceptionnel.
La LFP rappelle que ses règlements s’appliquent à tous les clubs, sans distinction et en toute équité.
Il appartient désormais à la Commission de discipline, en parfaite indépendance, de se prononcer sur ce dossier à la suite d’une instruction minutieuse. »
Toutes ces déclarations et réponses via communiqués finissent par être fatiguant. Il est presque triste de voir clubs et instances du football se répondre ainsi pendant plusieurs jours. On préférerait que les différentes parties discutent de façon plus discrète et sans absolument chercher à placer la responsabilité dans l’autre camp. Tout le monde est sans doute un peu fautif. Il faudra un jugement désintéressé pour régler cette histoire et que l’on cesse ce « jeu » de réponses.