L’Equipe tente d’expliquer, avec des détails, pourquoi Trapp a commencé comme titulaire plutôt qu’Areola

Dans son édition du jour, le journal L’Equipe évoque les 100 premiers jours d’Unai Emery, entraîneur du Paris Saint-Germain arrivé cet été. Après avoir évoqué la « fameuse réunion » du début du mois d’octobre, le quotidien sportif est revenu sur le choix en début de saison de titulariser Kevin Trapp comme gardien plutôt qu’Alphonse Aréola.

« Les mises en place tactiques, elles, ne donnent pas vraiment d’indication sur l’équipe qu’il alignera le lendemain, y compris pour l’identité du gardien titulaire. « Il veut mélanger au maximum pour maintenir tout le monde sous pression » explique un proche de l’Espagnol.

Kevin Trapp ne sait pas encore comment son avenir à court terme se dessine. Plus tôt, dans la semaine, Emery avait prévu de titulariser Alphonse Aréola. L’information avait fuité et l’ancien technicien du Seville FC. « Ça l’a rendu dingue de lire cela parce qu’il n’avait pas encore prévenu directement les intéressés », explique-t-on dans l’entourage de l’entraîneur. Sentant le vent du boulet, Trapp se referme, montre un peu moins d’enthousiasme au quotidien, même s’il est irréprochable lors des séances.

Le matin du rendez-vous contre Lyon, Emery convoque alors les deux gardiens dans sa chambre d’hôtel et leur a annoncé son choix : ce sera l’Allemand qui débutera. Mais il confie à Aréola qu’il compte sur lui et que son heure est imminente. Ce sera le cas face à Arsenal (1-1 le 13 septembre), pour le premier rendez-vous de Ligue des Champions. Depuis, le Français n’a plus lâché la place, conformément aux intentions initiales de son coach. »

On se souvent que c’est L’Equipe qui avait annoncé qu’Aréola débuterait la saison en tant que numéro 1 avec une titularisation lors du Trophée des Champions. Et compte tenu des nombreux articles du quotidien sportif qui ont été démentis ces derniers mois, il y a de quoi douter ici. Ce récit arrange bien la version du journal, mais nous n’avons aucune certitude. Après tout, il est plus facile de raconter ce que l’on veut entre les faits une fois qu’ils se sont déroulés. Et sans confirmation des principaux intéressés, on reste prudent face aux affirmations de L’Equipe. 

Emery a toujours affirmé qu’il veut deux bons gardiens et qu’il y avait une vraie concurrence entre eux. Cette version est au moins aussi crédible.