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L'Equipe évoque les solutions pour les clubs de Ligue 1 face à leurs difficultés financières

Autour du PSG

L’Equipe évoque les solutions pour les clubs de Ligue 1 face à leurs difficultés financières

La suspension de la saison 2019-2020 causée par l’épidémie du coronavirus amène de nombreux et importants problèmes. Il y notamment les soucis à propos du calendrier des compétitions à finir, celui du mercato estival, mais aussi l’aspect financier. En effet, les pertes sont considérables, comme pour le PSG qui devrait perdre un peu plus de 200 millions d’euros. Alors il faut des solutions, comme le chômage partiel ou une première baisse des salaires. L’Equipe indique ce lundi qu’il y a un travail pour d’autres solutions afin de s’en sortir. 

« C’est à l’unisson qu’ils optent pour le chômage partiel pour profiter d’un dispositif dont l’effet est très limité sur les hauts revenus. Une nouvelle baisse (à 50 % du brut ?), en négociation avec l’UNFP, le syndicat des joueurs, est espérée par les clubs dès avril.

Pour alléger encore leurs dépenses, les clubs souscrivent aux reports de charges sociales et fiscales et aux rééchelonnements de crédits bancaires prévus par le dispositif d’aide général, mais beaucoup doivent aussi trouver de l’argent frais pour boucler leurs fins de mois. C’est l’urgence. « Il est possible que nous cherchions des liquidités auprès de nos deux banques locales », confirme Pascal Robert, le directeur général du Stade Brestois.

« l’idée d’un emprunt collectif, porté par la Ligue et/ou la Fédération, a d’influents partisans. »

Ce type d’emprunt peut être garanti à hauteur de 90 % par la Banque publique d’investissement. Suffisant pour vaincre les réticences des banques locales dont beaucoup de clubs se plaignent ? À côté de cette solution individuelle, l’idée d’un emprunt collectif, porté par la Ligue et/ou la Fédération, a d’influents partisans. La semaine dernière, Jean-Pierre Rivère (Nice) a trouvé l’oreille de Nasser al-Khelaïfi (PSG) et de Jacques-Henri Eyraud (OM) en suggérant de « nantir » (offrir en garantie) le contrat télé actuel (Canal+ et beIN Sports) et/ou le nouveau (Mediapro et Canal +) contre un prêt de l’ordre de 200 à 250 M€. La Ligue travaille actuellement sur cette piste, en étudiant le coût des prêts selon divers scénarios. »

Clairement, les clubs et les instances vont devoir encore travailler pour sortir de cette crise le mieux possible. Il n’y aura rien de parfait, car les dégâts ne peuvent pas être évités. Mais ils peuvent être réduits. Ce qui va demander des solutions particulières à cette situation extraordinaire. On ne peut pas vraiment faire autre chose que d’attendre et espérer qu’il y a des bonnes options de trouvées pour que tout ne soit pas trop perturbé.

En attendant, il faut continuer à respecter les consignes et à faire attention pour limiter le nombre de victimes et la durée de l’épidémie du coronavirus. Et il faut être prêt à s’adapter, car il y aura forcément des conséquences à cette crise. Aux clubs et aux instances de travailler tous ensemble pour continuer à avancer.

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