Autour du PSG
Le président de Porto évoque les coulisses du transfert de Vitinha
Le président de Porto, Pinto da Costa, s’est exprimé sur les conditions de la signature de Vitinha, milieu de 22 ans, au Paris Saint-Germain. Il souligne qu’il n’a pas cédé face à la pression parisienne, bien aidé par l’agent Jorge Mendes.
Pinto da Costa « L’opération Vitinha n’a été bouclée qu’à neuf heures du soir du dernier jour de juin »
« Ce que j’ai dit quand nous avons parlé de Vitinha, c’est que nous avions une offre de 30 millions et que nous ne l’avons pas vendu, contre l’avis de certains qui pensaient que c’était un gros coup. J’ai dit que je ne vendrais que pour les 40 millions, tant que nous aurions l’argent tout de suite. L’opération Vitinha n’a été bouclée qu’à neuf heures du soir du dernier jour de juin.
Pinto da Costa « La participation de l’agent Jorge Mendes était importante »
Ensuite, la participation de l’agent Jorge Mendes était importante, parce qu’il avait de bonnes relations avec le Paris Saint-Germain et a aidé à les convaincre et leur a fait voir que je n’allais pas céder. Il leur a donné plusieurs exemples d’autres transferts, parce qu’ils pensaient que je bluffais, mais à neuf heures du soir, ils ont vu que c’était sérieux et l’affaire a été faite comme nous le voulions. Parce que quiconque veut un joueur du FC Porto sait déjà qu’il doit payer la clause en espèces. »
C’est toujours un bon coup de vendre un joueur au PSG, cela fait de la publicité. Pinto da Costa en profite pour confirmer son caractère, il ne cède pas. C’est une réussite, mais le PSG n’a semble-t-il pas cherché à plus négocier que cela. Paris le voulait clairement et il l’a eu. Tant mieux pour le président de Porto, s’il a réussi à avoir le juste prix malgré la pression, c’est important de valoriser ses jeunes bons joueurs.
Évidemment, c’est toujours drôle de connaitre les coulisses de telles opérations, mais tout le monde n’est pas aussi transparent. Les deux ont trouvé leur compte dans cette opération et c’est une bonne chose, d’autant que le joueur n’aurait jamais refusé Paris, il l’a dit. Maintenant, c’est le terrain qui dira si c’est un bon investissement. Sur le papier, pas de doute.