Autour du PSG
Le menu: Top 3 des joueurs du PSG cette saison
En cette fin de saison, même si Laurent Blanc ne veut pas encore le faire, le bilan commence à être dresser. Ici, c’est un de nos lecteurs qui s’est proposé de le faire, avec beaucoup d’humour, sans oublier une belle analyse.
Apéritif : Cocktail de bienvenue : Marquisette de Rhum
Cette saison O Monstro n’est pas forcement celui que l’on pensait. De l’avis de beaucoup, Marquinhos est bel et bien le sud américain à la mode du côté de Paris. Quoi qu’en disent nos amis qui tenteraient à le faire passer pour un marocain, à la façon d’un Wilson dans Samba, le jeune Paulista a tout d’un brésilien. Sobre, technique et efficace, l’homme sourit plus que jamais lors de ses interviews et semble aujourd’hui intouchable au sein de l’arrière garde parisienne.
Le comparant souvent à Thiago Silva, tous les observateurs sont d’accord pour dire que le joueur formé aux Corinthians dispose des atouts nécessaires pour suivre les traces de son illustre Camara-de de défense centrale en sélection Auriverde. Et ceux qui Rai-llaient une telle dépense pour un joueur né en 1994, une année de sacre, ne peuvent, à l’heure actuelle, que constater la naissante classe mondiale du défenseur de vingt ans. Celui-ci devra cependant attendre au moins jusqu’en 2018 et la Russie pour égaler le palmarès de « Captain Raï » avec le maillot jaune. Mais en attendant, il peut déjà se venter de l’avoir dépassé en termes de série de matchs sans défaite avec la tunique Bleu et Rouge…
Plat principal : Maigre en papillotes
En 2015, l’amour pour le numéro Vin De Sète coule plus que jamais et sans modération ! Je l’idéa -Listel- une dernière bouteille d’un grand cru au fond de la cave, qu’à l’heure actuelle tout le monde trouve à son goût car comme le bon vin, le Pastore vieillit bien, et surfe dorénavant sur sa renommée. Il ne s’agit plus du tube d’un été mais bel et bien d’une déferlante de prestations de classe. Les vents tournent à son sujet, et je m’en réjouis, savourant chacun des dribbles et chacune des conduites de balle qui n’ont d’égal peut être que les courbes dessinées par une session d’Alana Blanchard sur les vagues australiennes. Ou peut-être bien les courbes dessinées d’Alana sur une session de vagues australiennes. Les deux en fait.
Cette saison, nombreux sont ceux qui redécouvrent la maitrise parfaite du tempo de notre maestro qui ferait presque passer le grand Santana pour un vulgaire défenseur du championnat grec. A cela s’ajoute les déplacements, les appels et les passes du Flaco, autant de mouvements dictés par la volonté de mener ses disciples vers des routes et des sentiers oubliés ou encore méconnus : Oui Javier, cette saison, pour tous les supporters du GPS ou du PSG, tu es un peu comme notre berger et tu aurais, au passage, certainement mérité une destinée étoilée dans Olive et TomTom, Ô toi notre guide.
Dessert : Mignardises et Café Crème pour San Marco
Mettre un petit billet sur Gufetto en 2012, même Nikola n’aurait pas osé. Kara voir le retour sur investissement, on peut dire que c’est une chouette idée qu’a eu Léo – Avant de partir -, idée partagée par le DUC Booba et la caduque Eve Angeli. Marco Verratti, c’est moins de buts en sept saisons que d’olives noires sur une pizza de chez Da Donato. C’est cinq petits buts en cent quatre vingt treize parties depuis 2008. Mais ça on s’en moque. On en redemande. A l’heure où la statistique est Reine, le Bambino ne pratique pas le même sport que ses semblables. Le jeune Marco a bel et bien pris son envol du haut de son mètre soixante cinq, et même si le rital n’est qu’un demi Yao Ming d’altitude, son talent sur le terrain est immense mêlant exquises chinoiseries et vertigineuse simplicité.
L’enfant de Pescara Delevine les moindres volontés de ses coéquipiers. Il antipasti-cipe mieux que personne les commandes des uns et les crochets des autres. L’italien aux mollets qui rendraient fier l’autre Marco, Pantani, régale et connait une ascension fulgurante. Il revêtit calmement aujourd’hui le maillot – away -, le blanc, de meilleur jeune au sein du club parisien et chacun des publics connaisseurs des stades de l’hexagone souhaite que l’insolente insolence du numéro vingt quatre continue de leur rendre visite lors des prochaines saisons. Arrideveci Capolavoro.
Article rédigé par Mickael Ducint, que nous remercions.