Autour du PSG
Le Graët évoque la situation financière du football français et la fin de la saison 2019-2020
Nöel Le Graët, président de la Fédération Français de Football, a accordé une interview au Parisien publiée ce samedi matin. L’occasion, alors qu’il y a en ce moment beaucoup d’agitation dans le football français et européen autour de la suspension de la saison 2019-2020 à cause de l’épidémie du coronavirus, de faire le point. Le dirigeant se confie donc sur l’aspect financier et sur la question du calendrier pour essayer de finir les compétitions en cours.
Le Gräet « On aura le temps de se refaire l’année prochaine. »
« La FFF a-t-elle les réserves financières pour faire face ?
Nous tiendrons tous nos engagements jusqu’à fin juin. Les sommes promises au football amateur seront versées. Il y aura un impact au niveau du bilan financier, mais ce n’est pas la priorité. On aura le temps de se refaire l’année prochaine.
Envisageable de finir la saison avant début août ?
On ne redémarrera pas avant le feu vert de l’Etat. J’ai pris la décision d’arrêter les compétitions immédiatement après la déclaration du président de la République (NDLR : le 12 mars). Chacun à droite et à gauche y va de son avis quant à une éventuelle date de reprise. Mais personne n’est maître du calendrier. Ce n’est pas à nous de décider.
Le Graët « Il est important et souhaitable que les titres sportifs soient décernés sur la base de résultats. »
J’ai le sentiment que les championnats de L 1 et L 2 reprendront. A quelle date ? Je suis bien incapable de vous répondre. On peut jouer jusqu’à fin juillet, donc même avec une reprise à la mi-juin, les calendriers pourraient être tenus. Il est important et souhaitable que les titres sportifs soient décernés sur la base de résultats.
Inquiet pour le football français de clubs ?
La situation va se révéler délicate dans les prochaines semaines et les prochains mois, avec un inévitable manque de trésorerie à déplorer. Mais le football reprendra ses droits. Le sport, quel qu’il soit, retrouvera sa place dans un délai plus rapide que d’autres secteurs d’activité. »
Cela fait du bien, après des semaines à voir surtout de l’inquiétude et des nouvelles négatives, d’avoir un discours optimiste. De quoi voir qu’il y aura bien sûr un impact important à cette suspension des compétitions, mais qu’il n’y a pas de quoi être alarmiste. Le football français ne devrait pas mourir à cause de cette situation particulière. Il faut savoir rester mesuré et réfléchir calmement pour que la suite se passe le mieux possible. Ce ne sera pas idéal, mais il y a de quoi continuer à avancer.
Pour le moment, chacun doit rester prudent et faire au mieux pour que l’épidémie s’arrête. Dans le même temps, il faut préparer les diverses options pour la suite afin d’être préparé le plus possible pour le moment où la vie « normale » pourra commencer à reprendre. Espérons que les différents acteurs du football français et européen sauront travailler ensemble afin de trouver une solution commune et qui limite les dégâts pour tout le monde.