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Autour du PSG

Le cri d’alarme de l’UNFP sur la santé des joueurs

Le football génère beaucoup d’argent, les joueurs et entraîneurs sont les premiers servis dans l’histoire. Mais cela vient souvent des droits télés et du fait que le football est un sport à haute visibilité médiatique. Mais les joueurs sont saturés selon une étude que L’UNFP, sur son site, a fait partager. La plainte ? Trop de matches, ce qui mettrait en péril la santé des joueurs. Une urgence qui se doit d’être traité assez vite tout en rappelant que les joueurs ne pourront pas moins jouer et toujours espérer des mêmes niveaux de salaires de la part des clubs.

« L’avis est unanime, les joueurs sont éreintés, usés par une interminable saison »

« Pour la première fois de son histoire, l’équipe de France dispute quatre matches en onze jours. Quatre rencontres de la Ligue des Nations positionnées juste après la fin de tous les championnats nationaux et de toutes les Coupes d’Europe. L’avis est unanime, les joueurs sont éreintés, usés par une interminable saison, des matches tous les trois jours de plus en plus fréquents et des périodes internationales- toujours plus longues- qui ne font qu’aggraver la situation.

 » Le manque de repos, de récupération et de régénération physique et mentale est criant »

A quel moment les instances internationales (FIFA et UEFA) vont-elles prendre en compte sérieusement la santé des joueurs et l’ériger en priorité absolue ? Le manque de repos, de récupération et de régénération physique et mentale est criant. L’UNFP, qui a organisé avec la FIFPRO, le 26 mai dernier à Paris, la conférence « At the limit », sur la surcharge de travail, s’inquiète fortement du peu d’intérêt porté à la santé des joueurs. 72% des joueurs internationaux ont disputé plus de 55 matchs cette saison.

« Des solutions collectives doivent être trouvées pour assurer la protection de la santé des joueurs »

La majorité des joueurs et encadrant interrogés a mis en avant la nécessité de diminuer le nombre de rencontres sur une saison, sous peine de perdre en qualité de jeu. La Ligue des Nations poussive, qui augmente de surcroît le risque de blessure grave pour les joueurs, en est la meilleure des preuves.  Plus que des aménagements, une refonte en profondeur et des solutions collectives doivent être trouvées pour assurer la protection de la santé des joueurs et accorder des périodes de repos total plus longues. »

Il ne faudrait pas que cette demande soit mal comprise. Les joueurs jouent trop, tirent sur la corde et c’est un cri d’alarme qui vient chatouiller les instances du football. Il faut le prendre en compte et agir en conséquence. Le problème se trouve surtout dans les revenus générés par tous ces matchs, cela donne des revenus conséquents aux clubs pour payer leurs joueurs. Mais si le nombre de matches venait à se réduire, il faudrait en parallèle accepter des baisses de salaires conséquentes.

Les joueurs ne peuvent pas tout avoir, la réalité, c’est que l’argent et généré par le jeu, par les matches et la visibilité. Mais naturellement, la santé des joueurs passe bien avant cela, mais il faut qu’ils aient conscience aussi que pour ce faire, une diminution de leur salaire sera nécessaire pour assurer la survie des clubs.

Mais c’est vrai que les joueurs sont en action une grande partie de l’année. Les corps sont soumis à de grosses charges de travail et il est temps de le prendre en compte dans les plus hautes instances. On le voit avec la Ligue des Nations qui vient rajouter des matchs « inutiles » (hormis pour l’argent) aux joueurs après une longue saison bien chargée. Il y a un virage à prendre, des décisions à unifier.

Le football restera un sport populaire, mais si l’on désire du spectacle, il faut que les acteurs soient en pleine capacité pour délivrer leurs meilleures prestations. L’UNFP demande des changements radicaux et ne veut pas de petits « aménagements ». On peut les comprendre après avoir sondé les acteurs du football, visiblement épuisés.

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